Buralistes : une renégociation avec la Française des Jeux ?

Le 13/07/2012 | Réagissez à cet article
Les buralistes qui composent le tentaculaire réseau français montent au créneau face à la Française des Jeux. En effet, ces derniers estiment que les commissions sont trop faibles alors que le travail demandé est de plus en plus conséquent.
Les buralistes s’estiment lésés par la FDJ
Les soucis sont divers et variés, ce qui a poussé plus de 800 buralistes à déposer une plainte auprès de la confédération des buralistes de France. Ces derniers pensent qu’il y a trop de jeux, donc trop de règles à expliquer aux clients. Aussi, les jeux sont selon eux trop complexes, ce qui les oblige à passer plus temps à expliquer le fonctionnement du jeu de grattage plutôt que de verser les gains aux heureux élus.
Enfin, les buralistes ne touchent au final « que » 5% des sommes misées, une somme bien trop faible à leurs yeux alors que le travail demandé ne cesse de croitre selon eux. Il est important de souligner que cette règle de répartition date des années 70 alors qu’à cette époque il n’y avait que quelques jeux de grattage.
12 millions de joueurs misent 8 euros par semaine en moyenne
Chaque semaine, ils sont plus de 12 millions de joueurs à venir tenter leur chance à l’un des nombreux jeux de grattage de la Française des Jeux. Aussi, ils dépensent en moyenne 8 euros chacun, ce qui représente un joli budget en fin de mois alors que la crise subsiste. A ce jour, les jeux de grattage n’ont jamais aussi bien fonctionné, surtout depuis les 3 dernières années, en somme, depuis le début de la crise.
Des jeux de grattage qui rapportent 410 millions d’euros aux buralistes chaque année
Du côté de la FDJ, on estime que cette activité est particulièrement rentable pour les buralistes qui en retirent plus de 410 millions d’euros chaque année. Aussi, selon l’instance suprême des jeux en France, ces derniers profitent de la notoriété et donc des frais de communication de la FDJ. Le 25 juillet prochain, une réunion qui s’annonce houleuse sera organisée entre les cadres de la FDJ et les buralistes. Si aucun accord n’est trouvé, alors l’Etat (actionnaire majoritaire de la FDJ) devra trancher.