Les jeux d'argent moins attractifs, le poker en ligne beaucoup moins

Les jeux d'argent moins attractifs, le poker en ligne beaucoup moins

Le 15/01/2014

Dans une récente publication concernant le bilan de l’année 2013, l’ARJEL indique que les mises ont diminué de 10%. Alors que le segment des paris sportifs tient le cap, celui du poker semble subir de plein fouet un désamour latent.

Un PBJ en baisse de 2% en 2013

Si l’on se concentre sur le PBJ (Produit Brut des Jeux), indicateur clé du marché, on s’aperçoit qu’il est en baisse de 2% en 2013 versus 2012, ce qui est évidemment une mauvaise nouvelle, d’autant plus que l’exercice 2012 n’avait pas été flamboyant. Cette baisse s’explique notamment par la diminution de 10% des mises réalisées par les joueurs en ligne. Au total, 8,47 milliards d’euros ont été misés en 2013. Toutefois, chaque segment composant les jeux d’argent en ligne a connu une année 2013 bien différente.

En effet, les paris sportifs se portent au mieux car les mises ont quant à elles augmenté de 20%, totalisant 848 millions d’euros. Le football arrive en tête devant le basket-ball et le tennis, ces 3 sports représentent 80% des mises sur l’année. A noter que l’année 2014 sera sans doute également un bon cru grâce à la Coupe du Monde de Football (JO de Sotchi dans une moindre mesure) ou encore un potentiel bon parcours du PSG en Ligue des Champions, sans oublier un coup d’éclat de Jo-Wilfried Tsonga à Roland-Garros.

Le poker en ligne dans le dur

Dans un autre ordre d’idée, les paris hippiques ont connu une baisse des mises de 1%, ce qui inquiète le patron de l’ARJEL, car l’offre a considérablement évolué en 2013. Affaire à suivre concernant les chevaux de course.

Enfin, le poker en ligne a connu, comme on pouvait s’y attendre, une année 2013 très compliquée. En effet, les mises en mode Cash-Game (total de 5,05 milliards d’euros) ont diminué de 18%, les 4 trimestres 2013 ont connu une baisse versus 2012. Jean-François Vilotte met clairement en cause le « manque d’attractivité » des tables françaises (mais que fait-il pour relancer cet intérêt ?), même si seuls les tournois ont pu tirer leur épingle du jeu (+5%), mais ce segment ne représente qu’une faible partie du total généré par le poker en ligne.

N’oublions pas qu’en 2013, l’opérateur de poker en ligne Partouche a stoppé son activité pour manque de rentabilité, tout un symbole…