Trop optimistes, les joueurs addicts ?

Trop optimistes, les joueurs addicts ?

Le 25/04/2013

Récemment, dans le dernier numéro d’un magazine dédié à la psychologie, Jean-Claude Dreher a réussi à mettre en évidence une des caractéristiques majeures des joueurs addicts. Il s’agit tout simplement de leur optimisme qui dépasse toutes les normes.

Les joueurs addicts sont trop optimistes

L’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) travaille de concert avec plusieurs instituts afin d’éviter toutes les dérives liées aux jeux d’argent. La plus connue est relative aux joueurs qui deviennent accrocs, et ce, malgré la présence de nombreuses bannières sur les sites de poker en ligne notamment.

Les mises en garde ne suffisent pas pour ces individus, car ils sont extrêmement optimistes quant à leurs chances de remporter le gros lot ou de « se refaire ». Le goût du risque et l’adrénaline générée par une main au poker sont également des variables à prendre en compte. Grâce à une équipe de chercheurs du CNRS, ces éléments ont été observés au cours de tous les tests pratiqués. Selon diverses statistiques, 1,3% de la population totale dispose d’un comportement problématique.

Le jeu pathologique dérègle le raisonnement des joueurs

Au fil de parties et des mains, l’optimisme des joueurs addicts grandit, à tel point que l’objectivité n’existe plus, tout comme la raison. Toutes les probabilités sont perçues de façon erronée, ainsi les faibles probabilités sont surestimées.

A titre d’exemple, chez les joueurs « normaux » (raisonnables), ces derniers préfèrent avoir la certitude de remporter une petite somme plutôt que d’avoir seulement 1 chance sur 4 de remporter une somme importante. Cette attitude est rationnelle et réfléchie. Chez les joueurs pathologiques, plus les chances de réussite sont faibles, plus la « sensation » de pouvoir gagner augmente. Afin de connaitre encore mieux les mécanismes de réflexions des joueurs, d’autres études complémentaires ont été commandées.

N’oublions que les jeux d’argent ne doivent concerner qu’une faible partie de son budget mensuel. Il ne faut jamais dépenser des sommes trop importantes par rapport à ses disponibilités financières ni emprunter pour jouer, sans quoi le jeu pourrait dépasser l’entendement et devenir pathologique.