Le poker en ligne dégringole

Le poker en ligne dégringole

Le 21/10/2013

Le secteur du poker en ligne poursuit sa dégringolade en cette année 2013. Depuis quelques heures, nous connaissons les chiffres relatifs au 3ème trimestre. Cette chute peut-elle s’arrêter ?

Le poker en ligne hexagonal toujours sous perfusion

Le chiffre le plus parlant et le plus évocateur concerne l’évolution du Cash-Game. Au 3ème trimestre 2013, le total des montants misés a été de 1,01 million, ce qui représente une baisse de plus de 21% versus le 3ème trimestre 2012. Clairement, depuis 2010 et le lancement du poker en ligne, il s’agit du plus mauvais chiffre…

Si l’on compare les 3 premiers trimestres 2013, toujours concernant le Cash-Game, la baisse est quant à elle de 17%, ce qui reste énorme (3,8 milliards contre 4,6 milliards). Autre chiffre négatif, celui concernant le niveau des mises hebdomadaires, il a été de seulement de 76 millions d’euros, ce qui est famélique et constitue un nouveau record. Le plus inquiétant est bien sûr l’absence d’une forme de stagnation qui pourrait, au minimum, indiquer que les joueurs sont toujours dans le coup. Là, il s’agit d’une réelle régression à tous les niveaux. Sans surprise,  le nombre de joueurs actifs subit également une forte baisse. Il n’y a plus de 89 000 comptes actifs par semaine, ce qui représente une baisse de 21% versus 2012.

Le PBJ plonge

De facto, on aurait presque peut d’aborder la délicate question du PBJ (Produit brut des Jeux). En effet, celui-ci est passé de 70 millions à 58 millions en l’espace de 12 mois (uniquement en prenant en compte le 3ème trimestre). Même lissé sur l’année, le PBJ accuse une baisse de 13%. Autre point clé, au 3ème trimestre 2012, les tournois représentaient 36% du PBJ, à ce jour, ils représentent 45%. Ce qui n’est évidemment pas de bon augure pour les mois à venir.

Et les tournois ?

Même s’ils ne représentent qu’une plus faible partie des revenus des opérateurs, les tournois restent importants. Seul point positif, 352 millions d’euros ont été joués en 2013 contre 318 millions d’euros en 2012, soit une belle hausse de 11%. Cela étant, ce ne sont pas les tournois qui vont sauver le marché, car pour contrebalancer la chute du Cash-Game, la hausse des sommes misées en tournois aurait dû être de 60% (et non de 11%).

Concernant les prochains mois, la question est la suivante : Quels opérateurs vont mettre la clé sous la porte ?