Poker : où s'arrêtera la crise du cash game en France ?

Poker : où s'arrêtera la crise du cash game en France ?

Le 13/07/2013

La période est décidément difficile pour le poker en ligne en France. L’ARJEL vient de livrer ses dernières conclusions lors du traditionnel rapport trimestriel. Comme lors du premier trimestre, les chiffres sont en baisse, notamment concernant le cash game.

Un cash game en chute libre…sans parachute

Versus le deuxième trimestre 2012, l’activité générale a connu une baisse de plus de 16% concernant le cash game. Cette baisse s’accompagne d’une baisse de 9% du fameux PBJ, à savoir le Produit Brut des Jeux, véritable référentiel pour tous les opérateurs en ligne. Concernant le cash game, la total des mises a été de 1 266 millions d’euros en 2013, n’oublions pas qu’il s’agit de la source de revenu numéro 1 des opérateurs de poker en ligne.

Dans le même temps, les tournois de poker ont aussi reculé, mais d’à peine 1% en passant de 345 à 341 millions d’euros. De facto, le PBJ est passé de 70 à 63 millions d’euros entre le 2ème trimestre 2012 et le 2ème trimestre 2013. De même, le nombre de joueurs actifs est passé de 295 000 à 273 000, ce qui représente une baisse de 7%. Il est intéressant de noter que le marché des paris en ligne et des paris hippiques ont connu également une baisse, mais très faible puisqu’elle est située entre 1 et 2%.

Un manque d’attractivité criant

Comme souvent évoqué au fil des mois, les formules de cash game manquent particulièrement d’attractivité. Par rapport à d’autres marchés comme ceux anglo-saxons par exemple, et même si certains logiciels sont appréciés, cette chute semble aussi inéluctable que cohérente.

On ne peut que pointer du doigt une cause transversale, à savoir la fiscalité mise en place par le gouvernement au sujet des jeux en ligne. Celle-ci est handicapante et empêche les opérateurs de poker en ligne de proposer des formats captivants. Sans investissement, difficile d’attirer de nouveaux joueurs. Il apparait clairement que le second trimestre 2013 sera toujours difficile…