Les courses hippiques peuvent créer des accidents

Les courses hippiques peuvent créer des accidents

Le 05/02/2012

Les courses hippiques, pleines de hasard et de rebondissements, promettent souvent de beaux spectacles pour les spectateurs et les parieurs. Mais quelquefois au turf, tout ne se passe pas bien et la course peut virer au drame.

Le guide des courses hippiques

Le sport hippique se manifeste sous plusieurs formes : les courses de chevaux au galop ou au trot, mais il se distingue du sport équestre qui est un sport particulièrement présent au niveau olympique. Les courses de galop rassemblent les courses d’obstacles et les courses sans obstacles dites « de plat ». Quant aux courses de trot, elles regroupent le trot attelé, c’est à dire avec un jockey dans un véhicule accroché au cheval, ou le trot monté, c’est-à-dire avec le jockey sur le cheval, comme on le voit souvent. Même si tout est mis en place pour que la sécurité soit optimale, il arrive quelque fois des accidents, et l’année 2011 en a connu des mortels.

Un accident, deux chevaux euthanasiés…

Jeudi 8 septembre 2011 se jouait une course des plus banales opposant plusieurs jockeys dont Davy Bonilla et Ioritz Mendizabal. Alors que la course se déroule parfaitement, les chevaux arrivent à la hauteur d’une sortie appelée fausse ligne droite, pour se diriger vers la dernière et vraie ligne droite. C’est à ce moment-là que BAIADERA, la jument allemande montée par Davy Bonilla, se croise les jambes et chute. Malheureusement elle entraîne dans sa chute trois autres chevaux, SALUT L'AFRICAIN, TRAJANO et LUCRECE ERIA. Le dernier cheval sera euthanasié peu après pour une fracture de l’épaule, suivi par malchance par SALUT L’AFRICAIN.

… Deux jockeys hospitalisés

Mais Lucrece Eria n’est pas le seul à souffrir d’une fracture. Davy Bonilla se blesse également et souffre d’une double fracture, une du péroné et l’autre de la clavicule. Il sera d’ailleurs transport et opéré à l’hôpital Georges Pompidou. Pour Ioritz Mendizabal, le jockey qui montait SALUT L'AFRICAIN, le choc est violent mais plus moralement que physiquement, il sera placé en observation à l'hôpital Ambroise Paré.

Le décès de Benjamin Boutin

Alors que le premier accident ne fait pas de victime mortelle chez les êtres humains, le second drame causera la mort d’un jeune homme. Fin novembre 2011, alors que Benjamin Boutin, jeune cavalier de 21 ans, disputait une course sur l'hippodrome d'Argentan dans l'Orne, il a été blessé. Une chute collective mêlant trois cavaliers dont Benjamin Boutin, le seul à ne pas se relever. Le jeune homme qui subit une forte chute est victime d’une hémorragie cérébrale qui forcera une hospitalisation à l'hôpital d'Alençon. A l’hôpital les médecins déclarent une mort cérébrale et le placent sous assistance respiratoire. Le jeune décède des suites de ses blessures seulement deux jours plus tard.

Un sport dangereux

La course hippique se révèle un sport dangereux dans certaines situations, voire mortelle parfois. Même si la plupart du temps, tout se déroule sans accro, il est nécessaire d’assurer la sécurité du cheval comme du jockey, les accidents sont vite arrivés.