La Coupe de France a-t-elle fait l'objet de paris sportifs suspects ?

La Coupe de France a-t-elle fait l'objet de paris sportifs suspects ?

Le 11/01/2014

Lors du dernier tour de la Coupe de France de football, des paris jugés dans un premier temps suspects ont été repérés chez les différents opérateurs. Le match opposant La Cayolle à l’Ile Rousse fait l’objet d’une enquête plus approfondie.

Un 32èmes de finales pas comme les autres

La magie de la Coupe de France a opéré aux 4 coins de la France il y a quelques heures. Cette compétition est la seule à permettre à des joueurs amateurs de jouer contre des professionnels. Chaque année, de nombreuses surprises ont lieu et de beaux souvenirs restent graver chez les joueurs des divisions inférieures.

Bien sûr, la Coupe de France est une compétition ouverte aux paris sportifs, d’autant plus que certaines cotes sont parfois très importantes, comme par exemple, lorsque le petit poucet affronte une équipe de Ligue 1.  Lors de ce tour, le match entre La Cayolle et l’Ile Rousse a attiré l’attention de l’ARJEL. En effet, les mises réalisées ont été anormalement élevées pour un tel match. D’autant plus qu’il ne s’agit que ce match ne concerne pas des clubs de Ligue 1, mais des clubs de CFA 2 et de DHR, soit la 5ème et la 6ème division.

Sur le terrain, La Cayolle remporte le match 2 à 0

Chez les différents opérateurs, le club de La Cayolle était favorite, et ce, malgré sa présence dans une division inférieure. Pourtant, c’est finalement le club corse de l’Ile Rousse qui a remporté le match 2 buts à 0.

La division spécialisée de l’ARJEL a été attirée par le fait que plus de 100 000 euros ont été misés (contre 10 000 euros habituellement sur une telle rencontre). Pourtant, ces paris sportifs avaient lieu sur la victoire de La Cayolle alors que ce club a connu la défaite. Aussi, d’insistantes rumeurs enflaient au sein de la cité phocéenne, celles-ci concernaient une potentielle retenue des joueurs de l’Ile Rousse (le club pourtant gagnant).

Pour rappel, l’ARJEL dispose d’une dizaine d’indicateurs qui mettent en alerte les agents en cas de flux suspects.