Les jeux d’argent s’invitent à l’élection présidentielle de 2017

Les jeux d’argent s’invitent à l’élection présidentielle de 2017

Le 15/01/2017

Questions au futur Président de la République sur les Jeux de Hasard et d’Argent et la Politique Des Jeux de la France. Tribune de Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN Jr :

  • Sociologue (Université Lumière, Lyon 2)
  • Chercheur associé au Centre Max Weber (CMW) équipe TIPO (Université Lumière, Lyon 2)
  • Membre suppléant de la Commission National des Sanctions (CNS Paris Bercy) depuis 2010
  • Autorité de régulation = Salarié à l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne, 99-101 rue Leblanc 75015 Paris) comme Sociologue, chargé d’étude de 2011 à 2015.
  • Observatoire Des jeux : Président fondateur de l’Observatoire des jeux (ODJ)  fondé avec Marc Valleur (Directeur du centre Marmottan) et Christian Bucher (psychiatre)

Dans un barnum à l’américaine, les débats télévisés pour les primaires de la droite se sont déroulés fin 2016, ceux de la gauche suivront prochainement. Pas certain que les Français apprécient ces grandes messes « politiciennes », qui multiplient les candidatures narcissiques et les « postures », brouillent les cartes idéologiques, occupent le terrain médiatique sans répondre à «la légitime colère des citoyens», qui semblent majoritairement aspirer à « un populisme républicain et nationaliste fort mais aimable », qui n’arrivera pas au pouvoir, sauf en cas de tsunami populaire au premier tour, conséquent de la colère précitée et d’une une « accélération de l’Histoire », post attentats islamo fascistes. Néanmoins c’est l’occasion pour nous comme en 2012 (1), d’interroger le futur Président de la République, sur les Jeux de Hasard et d’Argent (JHA) et la Politique Des Jeux de notre pays.

Economie des jeux : 45 milliards d’euros misés par les joueurs !

Sans être « stratégique », l’économie des jeux est un secteur « sensible » qui pèse un poids certain, aussi bien au niveau national (45 milliards misés par les joueurs, un Produit Brut des Jeux -PBJ- de 9,64 milliards, des recettes publiques de 5,5 milliards) que sur le marché international du gambling. Le PBJ mondial de l’économie des jeux - 6° industrie de loisirs – s’est monté à 403 milliards d’euros en 2015. Il a doublé en dix ans (2).

Même si - à notre connaissance – nous n’avons jamais entendu le « Premier Magistrat de France » parler du Loto, du Millionnaire, du Kéno ou des machines à sous …

  • des pratiques ludiques « populaires » souvent jugées prosaïques et vulgaires, par certaines élites ethnocentrées
  • un loisir souvent considéré comme une pathologie, par certains d’addictologues opportunistes, qui ont trouvé dans le « business du jeu compulsif » un relais de croissance
  • une « passion ordinaire », souvent cataloguée comme un vice, une déviance, un péché … par les moralistes, les rigoristes, les idéologues, les opportunistes, qui agissent en groupe de pression dans le secteur associatif, familial ou religieux nous pensons qu’il n’est pas illégitime d’interroger « le prochain locataire de l’Elysée » sur les JHA. Car sociologiquement le gambling (et désormais le e. gambling depuis la loi de 2010 et la création de l’ARJEL) représente un « Fait Social et Culturel » important. De part l’importance du nombre de joueurs tout d’abord. Même si personne ne connaît pas ce chiffre avec exactitude, on peut considérer  que 30 à 40 millions de personnes  jouent plus ou moins régulièrement. De par la « sociologie » de cette population ensuite. Toutes les catégories sociales, les classes d’âge, les régions… sont concernées.

Les jeux d’argent ont également une grande visibilité sociale. Tout le monde les connaît, leur promotion publicitaire est permanente, les « tirages » et retransmissions télévisées également. Les réseaux de la FDJ et du PMU sont denses, les hippodromes nombreux. La France a également une offre attractive dans le domaine des machines à sous et des jeux traditionnels de casino (roulette, blackjack…).

Sans parler de « Société Ludique » totale, comme le pensait l’économiste Alain Cotta dès les années 80, cette omniprésence des jeux entraine « une socialisation ludique spécifique aux jeux d’argent » qui concerne tous les sujets sociaux dès leur plus jeune âge. Et au final, les jeux de hasard et les espaces qui leur sont consacrés, sont profondément ancrés  - que cela plaise ou non - dans la vie des Français et  « la culture française », comme le pensait Winston Churchill  à propos des casinos, si l’on en croit Boris Johnson - l’ancien maire de Londres à la mèche rebelle - qui  a consacré un livre au grand homme et ou il dit la chose suivante : « Même pour un patriote aussi farouche que Churchill, il n’y avait aucune honte à reconnaître la supériorité de la qualité de vie française : le vin, la cuisine, les fromages, la beauté des châteaux, les casinos… »

Pour toutes ces raisons, nous poserons un certain nombre de questions aux candidats à « l’élection suprême », en faisant le  pari qu’ils nous répondent, persuadés qu’ils savent que le « premier Parti de France » finalement ce sont ces millions de joueurs… qui représente autant d’électeurs.

12 questions au futur Président de la République sur les Jeux d’argent et la Politique Des Jeux de la France

  1. Monsieur le Président de la République, globalement, comptez-vous « développer le secteur des jeux d’argent » - facteur d’emplois, d’activités et de recettes pour l’Etat, les communes, le sport, la culture…- et qui donne parfois du bonheur aux Français ou, comme le gouvernement précèdent, pensez-vous mettre l’accent sur le jeu pathologie maladie, cette « addiction sans substance », concept fourre-tout contesté qui fait débat dans la communauté scientifique internationale car porteur « d’une pathologisation abusive de l’ensemble des comportements et « passions » humaines » ?
  2. Monsieur le Président, les jeux de hasard représentent un « formidable impôt volontaire » ou seuls ceux qui jouent cotisent. A l’heure ou les français subissent - au niveau national et local - un matraquage fiscal,  pensez vous,  comme le suggèrent certains observateurs(4)  qu’il faut développer cet « impôt démocratique » en lançant de nouvelles loteries fortement dotées, comme le font les américains avec le power-ball à 1 milliard de $(5)  et comme le perpétuent les Espagnols depuis 1812 avec la Loteria de Navida?  En relançant l’impôt ludique l’Etat ne ferait en effet que renouer avec l’Histoire. Les loteries importées d’Italie par Casanova, ont fait rentrer de l’argent dans les caisses publiques. Les révolutionnaires de 1789 avaient eux-aussi compris l’intérêt de cet « impôt citoyen », en transformant la Loterie Royale en Loterie Nationale. La manne ludique a  également aidé les Gueules Cassées de la Grande Guerre, et en 1933 les parlementaires ont réintroduit la Loterie pour lutter contre les calamités agricoles. Dans toutes ces époques, le jeu n’était pas synonyme  de «maladie», de « drogue » mais de « solidarité ». Comme l’a précisé le Professeur Tremblay de l’Université du Québec à Montréal, « l’exploitation par les Etats des jeux de hasard est un phénomène universel dont la finalité originelle est humanitaire et vise le développement du bien commun. Les jeux d’argent exploités par les Etats sont de véritables taxes volontaires, voire enthousiastes. » (6 )
  3. Le gouvernement « socialiste » a eu la curieuse idée de nommer comme responsable des études  de l’Observatoire « Des Jeux » (ODJ) l’ancien directeur « limogé »(7) de l’Observatoire « des drogues ». Ce qui revient à assimiler les joueurs à des « drogués » et les opérateurs de jeux à des « dealers ». Ne pensez-vous pas Monsieur le Président, que les « passions ludiques » de nos concitoyens et l’activité des professionnels qui travaillent dans ce secteur, méritent un autre traitement et qu’il est nécessaire  de rebattre les cartes en matière de recherches sur les jeux d’argent afin que l’ODJ devienne un observatoire pluridisciplinaire neutre, qui rende compte scientifiquement des jeux de hasard et d’argent, comme l’avait imaginé ses fondateurs  ? (8)
  4. Monsieur le Président, la Maire socialiste de Paris Anne Hidalgo a repoussé il y a quelques mois avec mépris - pour des raisons idéologiques  - la proposition d’implanter un casino international dans notre capitale (9), projet pourtant préconisé par le Préfet Jean-Pierre Duport dans son rapport et soutenue par une partie de la profession. Pensez-vous Monsieur le Président, quand vous entrerez en fonction, rouvrir ce dossier, afin que Paris se dote enfin - comme la quasi totalité des métropoles européennes - d’un casino prestigieux de première classe ? Toujours pour Paris, l’Assemblée Nationale vient d’autoriser pour trois ans des « clubs » de jeu, pour tenter d’assainir la situation des « cercles » parisiens et apporter de la transparence. Soutenez-vous cette expérimentation qui répond à une demande ludique locale spécifique certaine, tout en réduisant les jeux clandestins ; ou pensez-vous, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, que c’est un « projet funeste, contraire aux intérêts des Parisiens » ? (Même si NKM reconnaît contradictoirement par ailleurs « que le retour des jeux d’argent à Paris et leur taxation aideront à combler un trou béant dans les finances de la ville. » ? (10)
  5. La France possède un précieux  et important patrimoine casinotier avec plus de 200 établissements, qui représentent 38% des 529 casinos européens. Ce secteur est en difficulté structurelle  (-22% de 2007 à 2014) La modeste embellie de 2015 (+2,74% ) ne doit donc pas faire illusion. Certaines exploitations sont en déficit chronique, comme le casino de Lille, qui devrait portant être soutenu par Martine Aubry car il rapporte chaque année 10 millions à sa ville. Surfiscalisée, surréglementée, surveillée, l’économie casino a besoin d’oxygène et de liberté. Pensez- vous , comme le souligne certains observateurs (11),  que la France possède « un patrimoine casinotier  exceptionnel » qui pourrait être mieux « valorisé » et quelles mesures prendrez-vous pour dynamiser l’économie casinotière ( jeu, hôtellerie & restauration souvent haut de gamme, thermalisme, spectacles, manifestations culturels…) entravée depuis des lustres par une réglementation tatillonne et une fiscalité moyenâgeuse, sachant par ailleurs que cette économie participe au tourisme français pour lequel l’année 2017 sera «  cruciale »( 12)
  6. Toujours dans ce secteur Monsieur le Président, les machines à sous autorisées par Charles Pasqua en 1986 (89,2% des recettes des casinos en 2014) ont permis « l’ouverture sociologique et démocratique des casinos » ce qui a sauvé de nombreuses exploitations. Mais sous la pression d’ associations anti jeu, de la doxa du jeu pathologie, de l’administration, un contrôle aux entrées (CAE) a été rapidement introduit. Ne pensez-vous qu’il faut supprimer ce contrôle aux entrées dans les casinos, responsable pour partie de la décroissance des exploitations ? La police des jeux et les casinotiers ayant largement les moyens de surveiller et de contrôler discrètement la clientèle indélicate ou « interdite de jeux », qui est très minoritaire (35 000 personnes interdites de jeu, par rapport aux 32 millions d’entrées réalisées en 2015 dans les casinos ! ) Par ailleurs, s’il est plus que jamais nécessaire de surveiller et d’identifier les gros flux financiers dans le cadre de la lutte anti blanchiment et du financement du terrorisme (LAB/FT) - et nous sommes bien placés pour le savoir (13)  - TRACFIN,  en collaboration avec la profession casinotière, a largement les moyens de le faire sans ce CAE généralisé qui en 2015 a concerné 32 millions de personnes !
  7. Grace à Christophe Blanchard Dignac, longtemps à la tête de la Française des jeux ( FDJ) et désormais grace à Stéphane Pallez, l’opérateur des loteries – en situation de « monopole » pour les jeux « sous droits exclusifs », surperforme depuis plusieurs années, dépassant largement la barre des 10 milliards. C’est une bonne chose pour les finances publiques. Mais dans le même temps,  la FDJ met en avant de manière totalement contradictoire une « soi disante » politique de lutte contre l’addiction qui ne trompe personne. Ne pensez-vous pas que cette hypocrisie a assez duré et qu’il faut que la FDJ, et l’Etat son principal actionnaire, assume pleinement le fait de vendre des jeux d’argent ? Dans le cas contraire n’est il pas venu le moment  d’étudier la possibilité pour l’Etat de privatiser la FDJ, ouvrant de fait les loteries et autres jeux de grattage à la concurrence ? Quelle est votre position  sur cette question sensible? Voulez-vous privatiser la FDJ ou au contraire conserver et développer ce précieux « bijou de famille » de la République des jeux  qui rapporte de l’argent à Bercy et donc  profite à la collectivité. Pensez-vous, avant d’effectuer votre choix politique,  consulter les millions de joueurs qui ont peut être leur mot à dire dans cette affaire ?
  8. La filière hippique – chère au cœur des 6,5 millions de turfistes – est un secteur économique important, qui irrigue « les territoires » avec ses hippodromes, ses cafés PMU, ses métiers du « secteur cheval »… Elle fait également rayonner la France à l’international avec ses Grands Prix, ses ventes de yearling, ses courses, l’activité du PMU dans le monde… Monsieur le Président, quelles mesures comptez-vous prendre pour soutenir les paris hippiques et la filière cheval,   qui occupe 180 OOO personnes dont 30 000 travaillent dans le secteur des courses (2700 entraineurs qui emploient 3950 salariés ; 15 OOO personnes qui travaillent dans l’élevage, 3900 salariés dans l’institution des courses, 2600 dans les points de vente de paris hippiques) ?
  9. Monsieur le Président avec la loi du 12 mai 2010  la France – sous la pression de Bruxelles -  a tardivement légalisé le ludique digital en « ouvrant à la concurrence » certains jeux de hasard sur internet (poker, paris hippiques et sportifs). Mais face à des contraintes technico-règlementaires drastiques  et une fiscalité confiscatoire, la moitié des opérateurs agrées ont cessé leur activité (35 en 2010, 16 en 2015 )  Sans forcément mettre « Charles Coppolani au chômage » en « supprimant le régulateur l’ARJEL » comme l’ont proposé récemment certains parlementaires iconoclastes (14), n’est il pas tant de lâcher un peu la bride aux opérateurs  virtuels pour que ce secteur de « l’économie numérique » puisse enfin prendre son essor. Cette liberté permettra aussi de juguler : l’évasion ludique des gros joueurs ( notamment en matière de poker), les pratiques de jeu clandestines sur des sites non autorisés?
  10. Monsieur le Président, plus largement, les Jeux d’argent font partie - avec l’alcool et le tabac - de ce que l’on nomme vulgairement (à tort ou à raison) « l’industrie du vice ». Le gouvernement précèdent à multiplier les mesures liberticides et fiscales contre ces industries, encore dernièrement avec le « paquet neutre » (15) et le slogan « fumer tue ». Mesures morbides extrêmes qui salissent la profession des buralistes, boostent « un marché clandestin  scandaleux » (16), stigmatisent les treize millions de fumeurs. Mais parallèlement, de manière totalement illisible et dangereuse, ce même gouvernement ouvre de tristes salles de shoot et promeut pour la énième fois - par le truchement d’un think tank proche du pouvoir socialiste(17) - , la légalisation du cannabis. Fuite en avant hélas reprise récemment par certains observateurs irresponsables (18).  Monsieur le Président, ne pensez vous pas – sauf à imaginer un principe de précaution généralisé absurde (19)  - que là aussi il faut « revenir  en arrière », en appliquant un principe de précaution responsable… mais raisonnable, comme en matière d’alcool avec le slogan : «  à consommer avec modération »
  11. Monsieur le Président, certains observateurs (20) ont lancé l’idée en 2012 d’une « loterie mondiale caritative » ( confer annexe 2  ) - terrestre et digitale - qui rapportera plus qu’une taxe Tobin sur les transactions financières, ou qu’une flat taxe sur les billets d’avion. Ne pensez vous pas que la France, dont la voix est écoutée dans le monde, pourrait se faire le porte parole – auprès des organismes internationaux et des grands philanthropes et milliardaires de la planète - de cette proposition novatrice, susceptible par l’ampleur du « fond souverain ludique constitué qui grossirait à chaque tirage - d’éradiquer la pauvreté, la misère et le sous développement à l’échelle mondiale ?
  12. Monsieur le Président, pour la petite histoire, une dernière question moins sérieuse et moins grave que la précédente. Les hommes politiques parlent rarement des jeux de hasard. A titre personnel, avez-vous déjà joué a des jeux d’argent, passé une soirée dans un casino, assisté à une course hippique, franchi la    porte d’un bar PMU… ou n’avez vous jamais joué de votre vie ?

Monsieur le (futur) Président de la République Française vous l’aurez remarqué, à travers ces 12 questions sur la question du jeu, dont Roger Caillois pensait « qu’il donne à voir sur notre société », j’ai un peu dépassé la neutralité du sociologue tombant dans la « tentation de l’oracle » qui passe du constatatif au normatif et je m’en excuse. Mais c’est sans doute parce que je pense, comme le disait Clémenceau «  qu’il faut savoir ce qu’on veut et quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire » . C’est aussi parce que j’ai la conviction, dans ce domaine comme dans d’autres, que la France a besoin de changements ( basés sur la liberté, la responsabilité, l’autorité) et que seule, « la puissance publique issue du peuple » que vous représenterez, pourra légitimement l’incarner.

Certes la Cour des Comptes  (suite à la Mission menée par les députés Régis Juanico et Jacques Myard) vient de publier un rapport ( précis, intelligent, novateur) sur l’économie des jeux (21) et le Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC) produira en  février 2017 un rapport sur la « La régulation des jeux d’argent et de hasard en France «.

La Cour propose 9 Recommandations et notamment de créer un comité interministériel responsable de la Politique des Jeux et  une nouvelle autorité administrative indépendante (ARJAH) qui regrouperait :  l'ARJEL, la commission des jeux sous droits exclusifs, la commission consultative des jeux de cercles et de casinos et l'observatoire des jeux.

Mais ce rapport comporte aussi de multiples questions qui méritent débats ( identification de tous les joueurs, taux de redistribution, composition et indépendance de l’observatoire des jeux etc… ).(22)  Il souligne par ailleurs des interrogations politico-économiques fondamentales. La « régulation » des jeux d’argent doit t elle être uniquement une régulation administrative, règlementaire, policière, fiscale ou doit-être également une « régulation économique » ? L’Etat peut-il mener à bien la refondation de la Politique des jeux de la France souhaitée par la Cour des comptes,  s’il reste en Etat Croupier ?

Au final, ce sera  donc bien à vous Monsieur le Président et à votre majorité :

  • de répondre à ces questions (et non : aux corps intermédiaires, administrations et multiples commissions concernées)
  • de donner » les grandes orientations de la Politique Des Jeux de la France » (« liberté, responsabilité partagée, développement du secteur, emplois, prise en compte du désidérata des joueurs, les grands oubliés de la politique des jeux qui finissent pourtant toute la filière ! »)  qui -   de notre point de vue - doivent rompre avec les multiples orientations liberticides du gouvernement précèdent, notamment celles imposées en matière de santé publique par la doxa du jeu pathologie maladie, en conflits d’intérêts dans cette affaire.

«  Il faut passer d’un stratégie d’influence à une stratégie d’opinion : ne pas se contenter de chercher à convaincre  les décideurs mais parler à l’ensemble de la population* » Antoine Frérot** ( janvier 2017)