Deux interrogations par rapport au surf rémunéré
Le 14/04/2009 | 1 commentaire
Avec le développement des sites proposant des systèmes de surf rémunéré, l’internaute est parfois perdu. Entre proposition alléchante et réalité, entre légalité et fraude, la frontière est parfois difficile à cerner.
Le surf rémunéré est-il légal ?
En France, le surf rémunéré est légal tant qu’il ne prend pas la forme d’une vente pyramidale, elle interdite par la loi.
La vente pyramidale consiste en effet à vendre, non pas un produit, mais le droit d’entrer dans un réseau. L’internaute, après avoir payé un droit d’accès à un membre du réseau au-dessus de lui, a alors pour rôle de recruter d’autres surfeurs. Ces derniers doivent lui acheter à leur tour le droit d’entrer dans le réseau fin qu’il puisse toucher une partie des bénéfices de cette entrée.
Le surf rémunéré sous ses formes classiques (autosurf, cashbar) ainsi que les emails rémunérés (PTR) et clics rémunérés (PTC) sont donc autorisés par la loi.
Le surf rémunéré est-il un moyen efficace de gagner de l’argent ?
Qu’il s’agisse des sites d’autosurf, de barre de surf ou de « Paid To Promote », les sites de surf rémunéré sont une méthode rentable dès lors que l’inscription sur le site reste gratuite.
Malgré tout, les gains restent tout de même assez faibles. Des techniques existent malgré tout pour augmenter ses gains, comme la recherche de filleuls ou l’achat d’un statut VIP. L’internaute peut aussi décider de multiplier les inscriptions dans les nombreux sites de ce type et en utilisant différentes techniques rémunératrice (les emails rémunérés par exemple).
La plupart des systèmes mettent place des « timers » de 30 secondes que l’internaute doit respecter pour voir sa lecture ou son clic validé. Le temps à consacrer au surf peut être important.
Ainsi, le surf rémunéré existe bel et bien et permet d’engranger des euros chaque mois ! Cependant, il faut y passer un certain temps pour faire partie des « joueurs » qui en profitent réellement.