Les jeux de grattage et les paris sportifs dopent la FDJ

Les jeux de grattage et les paris sportifs dopent la FDJ

Le 06/04/2017

La FDJ se porte bien. En 2016, l’entreprise publique a encore vu ses résultats grimper. Si les loteries ne sont pas au top de leur forme, la FDJ peut compter sur les jeux à gratter Illiko, mais également sur les paris sportifs. 

Un résultat net qui grimpe de plus de 10 %

Cette hausse de l’intérêt pour les jeux d’argent est peut-être significative des difficultés financières éprouvées par de nombreux Français. Ces jeux restent l’un des seuls espoirs de pouvoir augmenter rapidement son niveau de vie. Dans tous les cas, pour la FDJ il s’agit d’une bonne nouvelle.

Au cours de l’année 2016, l’entreprise publique a vu son résultat net grimper de 10,7 % et atteindre 176 millions d’euros. Cela résulte en partie du montant des mises qui a augmenté de 4,6 % pour atteindre les 14,3 milliards d’euros.

Un résultat boosté par les jeux de grattage et les paris sportifs

Les jeux de tirages que sont le Loto et l’Euro Millions ont vu leurs ventes stagner en 2016. La hausse des bénéfices résulte davantage des jeux de grattes et des paris sportifs. 

Les premiers ont connu une hausse de 7,1 %, preuve qu’ils continuent de séduire les Français. Les paris sportifs ont augmenté de 10,9 % pour atteindre les 2,5 milliards d’euros. A ce titre, l’année 2017 devrait être moins bénéfiques puisque en 2016 la FDJ a pu s’appuyer sur l’Euro 2016 qui s’est déroulé en France.

Le futur passe par le numérique

Cette année record la FDJ la doit également à son offre digitale qui lui permet de réduire de nombreux coûts. En 2016, les mises en ligne ont représenté 6 % des mises totales, soit une hausse de 65 % par rapport à 2015. La FDJ, espère atteindre les 20 % de mises numériques d’ici à 2020.

Pour arriver à cet objectif, l’entreprise publique s’appuie sur des jeux de grattages en ligne innovants dont certains reprennent les codes des casual games. Sans oublier les paris sportifs en ligne dont la FDJ compte bien devenir l’un des principaux acteurs en France, mais où la concurrence est relevée.