Jeux d'argent : à quel moment jouer n'est plus un plaisir ?

Jeux d'argent : à quel moment jouer n'est plus un plaisir ?

Le 15/11/2015

Les jeux d’argent restent dans la plupart des cas des dépenses considérées comme « Loisirs ». Toutefois, dans certains cas, les jeux d’argent peuvent dépasser ce cadre est ne plus être un simple plaisir lié à un pari sportif ou au grattage d’un ticket de jeu.

2 000 euros par an et par joueur

En moyenne, chaque joueur dépense 2 000 euros par an dans le cadre des jeux d’argent. Il est important de signaler que cela comprend les paris hippiques, le poker en ligne, les paris sportifs, les casinos et les jeux de grattage.

Au fil des ans, cette moyenne augmente et l’avènement des jeux d’argent en ligne y sont pour beaucoup (notamment les paris sportifs). Dans le même temps, chaque joueur gagne en moyenne 1 600 euros par an suite à une mise ou l’achat d’un ticket de jeu. Autrement dit, la balance moyenne d’un joueur français est déficitaire de 400 euros.

Le plaisir s’arrête à partir d’un certain montant

Face à ce constat mettant clairement en avant le fait que les Français sont friands de jeux d’argent, il est possible de se dire qu’à partir de 2001 euros, il ne s’agisse plus de plaisir, mais d’une forme d’addiction.

Toutefois, il faut tempérer cela en indiquant que le plaisir peut avoir disparu à partir d’une mise totale annuelle de 3 000 euros. Soulignons que cela représente tout de même plus de 8 euros par jour.

Le plaisir s’arrête à partir d’un certain comportement

Au-delà des mises, et puisque nous ne sommes pas égaux quant aux sommes pouvant être dépensées pour les jeux d’argent, il faut aussi prendre en compte le comportement de jeu. En effet, certains peuvent moins jouer, mais développer un comportement négatif d’un point de vue sociologique.

Ainsi, le plaisir peut s’arrêter à partir du moment où le joueur s’isole et où il change son planning pour, par exemple, suivre un match sur lequel il a parié. Tout est dans l’attitude générale et il est recommandé de prêter attention à celle de ses proches.