Modération du temps de jeu : Axelle Lemaire s'attaque à l’addiction

Modération du temps de jeu : Axelle Lemaire s'attaque à l’addiction

Le 30/04/2015

Une fois n’est pas coutume, le gouvernement s’emmêle une fois de plus les pinceaux concernant les jeux d’argent en ligne. Sous couvert de protéger une infime minorité, le gouvernement va notamment mettre en place une modération du temps de jeu.

Réguler pour mieux régner

En matière de jeux d’argent en ligne, nous pensions avoir tout vu de la part des « autorités », mais profitant de la vague liée àla loi sur les « renseignements ouverts », le gouvernement s’attèle à un contrôle plus strict des joueurs. Le constat de nos gouvernants est qu’il y aurait 20 000 personnes considérées comme étant des « joueurs excessifs » en très grande difficulté.

En d’autres termes, ceux-ci auraient du mal à canaliser leurs pulsions et se mettraient dans des situations improbables pour continuer àjouer (isolation, dettes, etc…). Selon une étude, le nombre de joueurs addicts aurait augmenter de 60% lors de ces 24 derniers mois, d’oùla sonnette d’alarme tirée par Axelle Lemaire qui n’est autre qu’une membre du gouvernement qui met en place la « loi numérique ».

Une plateforme web pour savoir si vous êtes accrocs

En ce sens, le gouvernement a annoncé, par la voix de Christian Eckert, qu’une plateforme web allait être mise en place pour permettre aux joueurs en ligne à évaluer leur niveau d’addiction. Toutes les démarches seront bien évidemment anonymes et diverses questions seront posées pour juger du taux d’addiction. Jetez vous sur ce site (evalujeu.fr) le 5 mai prochain pour connaitre votre degréde dépendance aux méchants jeux d’argent en ligne.

Et la fraude dans tout ça ?

Vouloir défendre les plus « faibles » est un chose, mais qu’en est-il des plus forts ? Cette loi numérique aura aussi pour but de réguler un marché déjà très…régulé ! Le taux de fraude serait en explosion, d’oùle souhait du gouvernement de protéger les plus jeunes des affres des jeux d’argent en ligne.

En somme, l’unité nationale de janvier a ouvert la brèche à un contrôle démesuré du web…