Les Suisses acceptent l’arrêt fédéral sur les jeux d’argent

Les Suisses acceptent l’arrêt fédéral sur les jeux d’argent

Le 12/03/2012

Aux quatre coins du monde comme en Suisse, la problématique de la législation sur les jeux d’argent se met en place petit à petit. Alors que la France a légiféré en la faveur des jeux d’argent il y a bientôt deux ans, et, que les Etats-Unis n’ont pas encore trouvé un point de concorde, la Suisse quant à elle a massivement autorisé ces pratiques.

L’arrêt fédéral sur les jeux d’argent accepté par le peuple suisse

Les Suisses n’ont pas hésité longtemps afin d’approuver l’arrêt fédéral lié aux jeux d’argent. En effet, près de 2 millions d’électeurs devaient donner leur avis sur la question, et, la réponse a été positive a plus de 87%. Il s’agit bel et bien d’un « Oui » massif sur l’autorisation des jeux d’argent, notamment en ligne. Il est important de noter que dans le cadre d’une organisation fédérale, les cantons (région ou département en France) auront la main mise sur l’autorisation de tel ou tel point de jeu. Egalement, ils pourront surveiller les activités des opérateurs sur leur zone respective.

Comme auparavant, un impôt sera prélevé sur les recettes des opérateurs, et non sur les mises comme en France même si beaucoup voudraient qu’il s’agisse du PBJ dans l’hexagone. Il a rapporté près de 400 millions de Francs Suisses en 2010.

Un taux d’acceptation record de 91,7 % à Genève

Aussi, cette nouvelle législation oblige les cantons, de par leur rôle central, à veiller sur la protection des joueurs par le biais de bandeaux et d’avertissements divers. Ces derniers auront pour but d’alerter les joueurs sur la dépendance ou encore la fraude. Les autorités locales devront aussi veiller à détecter les plateformes de blanchiment d’argent car les jeux, notamment en ligne, constituent des pôles importants pour ce type d’opérations.

De son côté, la Loterie Romande est ravie de cette nouvelle impulsion sur le marché helvétique. Selon elle, ce vote montre l’affection du peuple suisse aux loteries, notamment celle d’utilité publique. En effet, les bénéfices de certaines loteries suisses doivent être reversés à des entreprises ou des associations du domaine culturel ou social.