La FDJ privatisée ?

La FDJ privatisée ?

Le 18/09/2014 | Réagissez à cet article 

Tel un serpent de mer, la possibilité d’une privatisation partielle de la FDJ serait à l’étude selon certaines rumeurs persistantes. Différentes études auraient été menées pendant l’été par des banques d’affaires et l’État serait à même de prendre une décision possiblement imminente.

L’État possède 72% de la FDJ

Contrairement à bon nombre de pays, la France possède encore une très large partie des actions liées à la FDJ. Plus précisément, l’État dispose de 72% du capital de la FDJ. À l’heure où les caisses sont vides, le gouvernement cherche toutes les solutions pour faire entrer de l’argent. Pour rappel, la FDJ représente un chiffre d’affaires annuel de 12,35 milliards d’euros.

Ce montant principalement atteint grâce au monopole de la Française des Jeux en matière de loterie et de jeux de grattage. Chaque année, le chiffre d’affaires réalisé s’améliore (+1,8% l’an dernier). Selon les rumeurs, l’idée de l’État serait de céder environ 20% de son capital, ce qui représenterait la coquette somme de 350 millions d’euros, dixit le PDG de la FDJ à nos confrères du Monde.

Aucune démarche officielle entreprise

Clairement, aucune démarche officielle n’a été initiée à ce jour. L’une des premières banderilles envoyées par les défenseurs de ce dossier est relative à la protection des joueurs. Celle-ci serait renforcée si l’État venait à se désengager. Aussi, des contrôles plus stricts verraient le jour pour éviter tout blanchiment d’argent. Une fois de plus, en France, on pense plus à contrôler qu’à investir… Dans tous les cas, l’État restait majoritaire puisqu’une cession de 20% lui permettrait de conserver 52% du capital.

La mécanique de la FDJ est déjà bien rodée, notamment grâce au LOTO et la aux jeux de grattage (Cash, Morpion, etc…). Cette manne financière est indispensable pour l’État, et ce, d’autant plus que la croissance est persistante dans ce « secteur » d’activité. Depuis plus de 10 ans, le chiffre d’affaires de la FDJ ne cesse de grimper et un nouveau record serait en préparation pour l’exercice 2014.

En somme, les discussions devraient être longues avant que l’État ne se désengage…

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