"Le poker est une escroquerie car..."

"Le poker est une escroquerie car..."

Le 22/10/2015

Un débat aussi intéressant qu’animé a eu lieu lors de l’émission hebdomadaire de RMC dédiée au poker. Animée par Daniel Riolo, que les amateurs de football connaissent bien, cette émission s’est enflammée sur la phrase "Le poker est une escroquerie car les mauvais joueurs pensent qu’ils peuvent gagner".

Une phrase choc pour un débat presque sans fin

Même si la séquence diffusée sur le site de RMC est courte, le débat concernant une potentielle escroquerie dans le monde du poker pourrait durer des heures.

Le premier pic a été lancé pr Jean-François Rial qui estime qu’au poker n’importe qui peut battre un champion du monde en se retrouvant à sa table lors d’un WSOP, alors qu’en football, un joueur amateur ne pourra jamais rivaliser avec CR7 et Messi (même si des exploits collectés sont possibles).

Cette phrase n’a pas manqué de faire réagir les invités de Daniel Riolo. Pour rappel, l’argument de Jean-François Rial est valable puisque selon lui le poker n’est absolument pas un sport de hasard, mais bien un sport de travail et de compétences (il prend l’exemple des joueurs allemands organisés en « fonds d’investissement » pour mieux progresser). Aussi, il souligne le fait que les joueurs ne travaillent pas assez pour atteindre un résultat (comme au football d’ailleurs).

Mieux gérer la variance

Toujours Jean-François Rial, il n’y a aucun hasard au poker sur le long terme (alors que Riolo estime que c’est du 80% de hasard et 20% de talent). Par la suite, il estime que les mauvais joueurs peuvent gagner en maitrisant cette « variance » des données, et ce, toujours sur le long terme uniquement. Il exclut donc la notion de talent qui est chère à bien des joueurs de poker.

Enfin, il n’hésite pas à mettre en avant le côté machiavélique du poker et de sa « variance » puisque ce n’est presque jamais le meilleur qui va gagner. Il va même, sans citer de nom, indiquer que certains vainqueurs d’un tournoi EPT ont pu remporter la mise en jouant « n’importe comment ».