Gaël Monfils chez PokerStars : moins de tennis, plus de poker ?

Gaël Monfils chez PokerStars : moins de tennis, plus de poker ?

Le 26/04/2010

Le champion de tennis français Gaël Monfils vient d’annoncer qu’il signait chez PokerStars. Plusieurs tournois sont déjà au programme alors que son actualité tennistique est au plus bas.

Encore un sportif passionné de poker

Gaël Monfils a signé chez PokerStars. C’est en tout cas ce qu’il vient d’annoncer lors d’une conférence de presse, à Monaco. Il devrait ainsi participer à plusieurs EPT et aux France Poker Series. Son attachement au jeu n’est pas nouveau, on a notamment pu l’apercevoir au cercle Wagram et dans la première émission de Stars Of Poker.

Dans une interview réalisée par « Poker Actu le Mag », il a déclaré avoir découvert la discipline il a quelques années déjà, en Australie où il apprit à jouer avant que cela ne devienne une réelle passion. Lors de cette interview, il avait notamment anticipé son partenariat avec PokerStars en annonçant n’être pas contre un sponsoring. Voila qui est chose faite. Il aurait même tourné dernièrement une publicité qui sera diffusé à la télévision quand le feu vert du gouvernement sera donné, probablement début juin.

Le bluff pour remplacer le tennis ?

Si « La Monf’ », comme on le surnomme dans le milieu du tennis, a une actualité plutôt dense au niveau des cartes, on ne peut pas en dire autant côté tennis. Blessé au poignet gauche lors d’un match de la Coupe Davis face à Philipp Kohlschreiber, il n’a depuis joué qu’un seul match en un mois. Le 11 mars dernier, à Indian Wells, il a tenté de sauver les apparences face à Simon Greul mais sans succès. Patrick Chamagne, son homme de confiance, déclarera quelques jours plus tard qu’il était à ce moment là sous anti-inflammatoires pour une douleur à la main. « Gaël souffre toujours de la main [...] La main, je précise, et pas le poignet qui l’avait embêté la saison dernière… ». Après un bref passage à l’hôpital de Miami, son docteur lui aurait conseillé de rester prudent et d’éviter de jouer au moindre doute.

Jouer au tennis évidemment mais pas au poker… On risque alors, dans les prochains jours, de l’apercevoir plus souvent autour d’une table que sur un court de tennis. Si c’est une perte certaine pour le tennis français, seul l’avenir nous dira ce qu’il en est côté double paire, brelan, carré ou encore full…