Hippodromes : une fiscalité plus douce ?
Le 15/12/2017
Le secteur des courses hippiques a connu des périodes plus heureuses. La baisse d’intérêt pour les paris hippiques n’y est pas étrangère. L’économie est au ralenti sur ce secteur, et pour redonner un peu de marge aux sociétés de courses, un amendement a été déposé concernant la fiscalité sur les paris hippiques.
Un monde hippique en difficulté
Les nouvelles générations de parieurs se tournent davantage vers des disciplines sportives comme el foot, le basket, l’athlétisme ou le tennis plutôt que les courses hippiques nettement moins hippiques. Les générations précédentes n’avaient pas le choix puisque, hormis le jeu LotoFoot, seuls les paris hippiques étaient autorisés sur le territoire français.
De ce fait, le secteur hippique a vu ses bénéfices diminuer. Certaines sociétés de courses ont de plus en plus de difficultés à dégager des bénéfices.
Une dizaine de sénateurs à la rescousse des paris hippiques
Pour réduire les charges payées par ces sociétés afin de leur donner un peu d’air, la débuté Anne-Catherine Loisier est à l’origine d’un nouvel amendement déposé en compagnie d’une dizaine d’autres députés.
Cet amendement s’inscrit dans la loi de Finance et concerne plus précisément la fiscalité des paris hippiques. Actuellement, les terrains où se déroulent les courses hippiques sont soumis à la taxe foncière sur les propriétés bâties. Le problème, c’est que bien souvent, ces terrains sont vastes et qu’une infime partie seulement est bâtie. L’amendement vise donc à ce que ces terrains soient désormais imposés à la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Cette distinction permettrait de réduire le montant de l’impôt, donnant plus de marge de manœuvre aux propriétaires de ces terrains.
Pour concevoir cet amendement, les débutés se sont directement inspirés de ce qui se fait déjà au niveau du golf. Un sport qui se déroule également sur de vastes terrains où seul le club-house (parfois accompagné d’un restaurant et d’un hôtel) est bâti, et qui profite de l’impôt sur les propriétés non bâties.