André Théron, la voix du turf s'est éteinte

André Théron, la voix du turf s'est éteinte

Le 12/07/2013

L’une des grandes voix des courses hippiques s’est éteinte il y a quelques heures. Il s’agit d’André Théron qui fut l’une des personnes clés du monde hippique pendant les années 70 et les années 80. A 87, il a tiré sa révérence.

André Théron, un chroniqueur reconnu pour son professionnalisme

André Théron était avant tout un passionné de courses hippiques, c’est sans doute grâce à cela qu’il est rapidement devenu l’un des journalistes les plus reconnus. Au même titre que Léon Zitrone ou encore Guy Lux, il a marqué l’histoire de la radio et de la télévision, à une époque où les tubes cathodiques régnaient (à l’inverse des écrans plats actuellement).

Bien sûr, comme dans la chanson de Charles Aznavour, André Théron a vécu lors d’une période que « les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre ». A 87 ans, il est décédé d’une infection pulmonaire au sein d’un hôpital parisien. Né en 1926, il avait notamment officié sur France Inter (radio) et TF1 (télévision). Concernant la presse écrite, il a proposé sa plume au « Parisien Libéré » et à « Paris Turf ».

En plus de ses connaissances propres, André Théron était un ami proche du plus célèbre driver de tous les temps, à savoir Jean-René Gougeon. Ce dernier a notamment été lié au destin magnifique du cheval Ourasi (1980-2013) qui remporte le fameux Prix d’Amérique à 4 reprises, il en fut l’entraineur pendant de nombreuses années.

Une voix reconnaissable parmi des milliers

La voix d’André Théron était reconnaissable parmi toutes grâce à son timbre si particulier. Elle a sans doute bercé les journées de nombreux turfistes au fil des années 70 et des années 80, elle était sans doute devenue comme une amie. André Théron était également reconnu pour son allure (très grand et mince) et sa simplicité.

Ces derniers jours ont été tragiques pour le monde de la radio puisqu’Albert Simon a lui aussi été emporté par Pégase. Celui-ci évoquait la météo tous les jours sur Europe 1, sa mémoire est comme celle d’André Théron, à savoir dans la mémoire collective.