Jeux d'argent en 2012 : déjà 1,51 milliard d’euros pour le cash game

Jeux d'argent en 2012 : déjà 1,51 milliard d’euros pour le cash game

Le 20/08/2012

Au sein de l’hexagone, les jeux d’argent rapportent des sommes de plus en plus importantes à l’Etat. Au total, il s’agit d’un montant de 4,7 milliards d’euros par an dont 1,4 milliard concernant les jeux en ligne. Des sommes qui augmentent de façon exponentielle chaque année.

4,7 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat

La mécanique française concernant les jeux d’argent est unique. D’une part, les principaux opérateurs (La Française Des Jeux, PMU) appartiennent en partie à l’Etat, et, d’autre part, la régulation suite à l’ouverture du marché des jeux en ligne est omniprésente (des bandeaux au calcul du PBJ).

Les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque concernant les jeux en ligne, les paris sportifs ont atteint un chiffre d’affaires de 43 millions d’euros en 2009 puis 477 millions d’euros en 2010, et, 592 millions d’euros en 2011. Concernant le poker en ligne, les recettes furent de plus de 4,1 milliards en 2010, puis de 8,7 milliards d’euros en 2011 (tournois + Cash-Game).

La Française des jeux et les casinos en France

Aussi, le marché offline est très lucratif pour les instances fiscales puisque le produit brut des jeux au sein des casinos est de 2,32 milliards d’euros et le chiffre d’affaires de la FDJ de 11,4 milliards d’euros. In fine, cela correspond à un total de 3,3 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat.

Poker en ligne : souverain des jeux en ligne

Tous jeux confondus, il y a eu, selon l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne), 1,3 million de joueurs actifs entre le mois d’avril et le mois de juin 2012, une progression continue depuis plusieurs semestres. Le poker en ligne est le roi puisque le cash game représente « déjà » 1,51 milliard d’euros à ce niveau de l’année 2012, et, les tournois près de 350 millions d’euros.

Malgré ces excellents chiffres, la fiscalité pour les opérateurs reste contraignante car la rentabilité est encore trop faible voire nulle, c’est pourquoi, à l’époque des députés avaient souhaité une remise à plat du système, toutefois, à présent, les indices laissés par le nouveau gouvernement ne vont pas dans ce sens…