Poker clandestin : la Brigade de Répression du Banditisme sévit

Poker clandestin : la Brigade de Répression du Banditisme sévit

Le 17/07/2012

Même si le poker clandestin n’a jamais véritablement disparu, un récent coup de filet a permis de mettre la main sur un vaste réseau qui officiait à Paris dans le très chic 16 éme arrondissement, une enquête est en cours.

Rendez-vous dans le 16ème pour des parties de poker « enrichissantes »

Selon "Le Parisien", dans le cadre d’une opération mise en place depuis plusieurs mois, les membres de la BRB, à savoir la Brigade de Répression du Banditisme ont mis la main sur un véritable magot. En effet, plusieurs interpellations ont été réalisées, ce qui a mis à mal un réseau de poker clandestin d’ampleur.

D’importantes sommes ont été trouvées, en liquide comme en chèque, des armes et du matériel de jeu au sein des différents appartements perquisitionnés. Ce réseau était composé de différents hommes d’affaires, de vedettes mais aussi de personnes bien connues des services de police.

10.000 euros en liquide et un chèque en blanc pour jouer

Afin de participer à ces parties de poker réservées à une certaine élite, le moins que l’on puisse dire est qu’il fallait montrer patte blanche. En effet, alors que les joueurs étaient triés sur le volet (la liste d’attente était immense), ces derniers devaient venir aux parties avec 10 000 euros en liquide en guise de Buy-in et un chèque en blanc afin de pouvoir couvrir leurs potentielles pertes.

Evidemment, certains joueurs ont perdu beaucoup d’argent, notamment un marchand d’art qui aurait « brûlé » 700.000 euros en une seule nuit ou encore un accro qui aurait dépensé 500.000 euros le temps de quelques mains, vraisemblablement, ils n’auraient pas du recaver…

Quid du poker clandestin ?

Cette opération a aussi pour objectif de calmer les ardeurs des organisateurs de tournois clandestins à travers la France. Au-delà de la question juridique, on peut toujours se demander pourquoi les tournois ne sont pas légalisés. Les autorités évoqueront la question de la santé publique, ce qui est évidemment véridique, mais une libéralisation du marché (plus conséquente que celle actuelle) serait sans doute plus profitable à tous…