La victoire de Leicester : coup dur pour les sites de paris sportifs ?

La victoire de Leicester : coup dur pour les sites de paris sportifs ?

Le 03/05/2016

Le récent titre de champion d’Angleterre de Leicester est un véritable affront à l’institution des bookmakers. En effet, cette équipe de seconde zone a réussi à déjouer tous les pronostics afin de devenir un mythe dans l’histoire du football.

La victoire de Leicester était... inattendue

C’est un fait, la bande à Ranieri n’avait aucune chance de remporter la Premier League…ou presque! En effet, la cote des Foxes, à savoir des Renards de Leicester, était de 5 000 contre 1. Si vous aviez misé 10 euros sur Leicester, vous auriez remporté 50 000 euros hier soir lors du match nul entre Tottenham et son ennemi juré, à savoir Chelsea (égalisation sur un magnifique but d’un revenant d’ailleurs, à savoir Eden Hazard).

Cette victoire est rafraichissante, car elle montre que l’argent ne peut pas tout. Face à des armadas comme Arsenal, Chelsea, Tottenham et les 2 Manchester, Leicester a su rester régulier tout en annihilant les adversaires directs les uns après les autres. On se souviendra notamment des victoires splendides contre Manchester City, Chelsea ou encore Tottenham (à White Hart Lane s’il vous plait !).

Un budget similaire à celui de l’OM

Toutefois, et même si Leicester a su s’imposer grâce à son état d’esprit et son harcèlement des joueurs adverses (Leicester est l’une des pires équipes en matière de possession et de tirs cadré par match), il ne faut pas perdre de vue que ce club a un budget comparable à celui de l’OM !

Oui, en effet, le budget est, certes le 18ème de Premier League, mais il est d’un montant de 130 millions d’euros. Cela a notamment permis à Ranieri de faire venir sa plaque tournante, à savoir le Français N’Golo Kanté, dans le cadre d’une enveloppe de 30 millions d’euros. Ce montant dédié au recrutement est largement supérieur à celui de l’OM et de l’OL.

Enfin, soulignons que cet exploit est bien plus impressionnant que celui de Montpellier, car les adversaires ne s’appellent pas Lorient, Troyes et Evian !