Le Partouche Poker Tour attire, contrairement à Partouche.fr

Le Partouche Poker Tour attire, contrairement à Partouche.fr

Le 08/09/2010

Entre le 2 et le 7 septembre 2010 s’est déroulé le Partouche Poker Tour, organisé par le Groupe de casinos du même nom. C’est la troisième année que ce tournoi, l’un des plus célèbres d’Europe, accueille les plus grands joueurs de poker. Neuf d’entre eux ont été qualifiés pour disputer la finale, attendue le 6 et 7 novembre 2010, à Cannes, dans le Palm Beach Casino.

Et si le rayonnement du PPT faisait du bien à Partouche.fr ?

Les 9 finalistes du PPT 2010

Plus de 700 joueurs se sont inscrits au réputé « PPT ». Parmi eux, le champion de France Valentin Messina, des membres de Winamax dont le fameux Patrick Bruel, des joueurs de PokerStars tels Bertrand « ElkY » Grospellier, et d’Everest Poker comme Fabrice Soulier que l’on retrouvera d’ailleurs en finale. A ses côtés joueront donc, le 6 et 7 novembre prochain, Vanessa Selbst (avec près de 4 millions en jetons), Raouf Ibrahim, Tommi Etelapera, Raphaël Kroll, Soren Konsgaard (avec plus d’un million), Tobias Reinkemeir, Ali Tekintamgac (avec plus de 3 millions) et Cyril André. Le vainqueur gagnera plus d’un million d’euros.

Un tournoi qui pourrait relancer la fréquentation des casinos du Groupe Partouche... et de son site internet ?

Ayant perdu beaucoup d’argent récemment (une perte nette de 8,5 millions d'euros en 2008), le Groupe de casinos Partouche est mal en point. Endetté, certains analystes pensent qu’il devrait fermer un quart de ses établissements. Dans ce contexte de conjoncture économique défavorable, l’investissement du Groupe est limité, et les investisseurs se font moins présents.

Se rajoute à cela une concurrence importante dans le domaine des jeux et des paris en ligne. Maxime Masquelier, responsable du département « poker », reste néanmoins positif. En effet, le Groupe est capable de réduire ses coûts, et d’ailleurs son chiffre d’affaire a augmenté de 7% au premier semestre 2010. Il compte par ailleurs sur une régulation du marché qui privilégierait les tournois et établissements de qualité. Il mise donc sur cette dernière pour rehausser la fréquentation de ses casinos et de son site internet, puisque Partouche Poker en « .fr » n’attire pas les joueurs en ligne, c’est le moins que l’on puisse dire. L’attribution tardive de la licence pour Partouche.fr par l’ARJEL a sans doute pénalisé le Groupe.