Zoom sur 3 métiers des jeux d'argent : croupier, bookmaker et courtier

Zoom sur 3 métiers des jeux d'argent : croupier, bookmaker et courtier

Le 18/05/2010

Fans de jeux d’argent ? Paris sportifs, hippiques ou encore poker, sachez qu’il vous est possible d’en faire votre métier. Zoom sur quelques professions phares dans ce monde si particulier, que ce soit en ligne ou en dur.

Le métier de croupier, attention aux contraintes

Plus discret que le joueur mais parfois tout aussi fascinant, le croupier est un acteur essentiel dans une partie de jeu de cartes quelle qu’elle soit (poker, blackjack…). Mais les dessous du métier ne sont pas que paillettes et piles de jetons. Le croupier offre un service et ses compétences se doivent d’être multiples. Si la manipulation des cartes peut s’acquérir rapidement avec de l’entrainement, les aptitudes du croupier ne doivent pas être seulement manuelle. Plusieurs termes essentiels résument les qualités qu’un croupier doit posséder : connaissance, assurance, vitesse, précision, observation, anticipation, fermeté, écoute et analyse.

Le croupier est là pour se faire oublier, ce qui peut être assez contraignant à longueur de journées car il doit conserver sa neutralité et sa discrétion. De plus, le rythme de vie de cette profession est différent des horaires que l’on peut qualifier de « bureau », ses heures sont décalées. Evidemment, il faut devoir répondre aux exigences vestimentaires et esthétiques de son établissement mais aussi respecter la limite du « droit de jouer ». Même si cette limite diffère d’un casino à un autre, elle conserve quelques traits communs tels que ne pas jouer dans un casino du même groupe que celui qui l’emploie. Pour finir, sachez que dans un casino, il gagne aux environs de 1 500 € net, auxquels s’ajoutent les pourboires, et que pour devenir croupier professionnel vous devez absolument posséder un casier judicaire vierge, être majeur et inscrit sur les listes électorales.

Bookmakers : plus vous perdez, plus ils gagnent

Dans le monde des paris, le métier sans doute le plus connu est celui de bookmaker. Mais savez-vous exactement en quoi cela consiste ? Un bookmaker est une personne, ou parfois un organisme, voire un site internet, qui propose des paris et reverse de l’argent en fonction du résultat. Il joue le rôle d’interface entre tous les parieurs. Il vous permet de gagner de l’argent si vous pronostiquez juste. Si vous pronostiquez faux, par contre, c’est lui qui gagne de l’argent.

Beaucoup pensent que les paris sportifs repose sur en grande partie sur le hasard, seulement ce n’est pas entièrement vrai. Un bookmaker ne propose pas de cotes sans avoir préalablement fait les calculs nécessaires. Les paris reposent sur des formules mathématiques. Le bookmaker doit donc recueillir les mises et déterminer les différentes cotes et les gagnants, à qui il reverse les gains.

Avec l’essor d’internet, les sites de paris sportifs se sont multipliés. Il en existerait à peu près 15 000 mais tous n’ont pas la licence requise pour pouvoir opérer légalement. Les bookmakers online ont un champ d’action beaucoup plus étendu, ils font même des paris qui s’éloignent de plus en plus du sport. On peut parier grâce à eux sur des événements politiques voire sur des choses plus farfelues telles que la durée des relations de couple de certaines célébrités ou la quantité de neige qu’il tombera dans certains pays (cela doit rester gratuit car la loi de 2010 régulant les jeux en ligne n’autorise que de parier sur le sport).

Si vous aimez les chevaux : courtier, un métier de rêve

Pour les passionnés de courses hippiques, le métier de courtier est probablement l’un des plus beaux du turf. Un courtier est en contact avec les plus grands propriétaires de chevaux de courses afin de sélectionner les futurs champions. Pour cela, il est aussi en relation avec les différents entraîneurs. Le courtier n’a qu’un seul but : trouver la perle rare, et pour se faire il n’hésite pas à parcourir le monde. La majorité des clients des grands courtiers français sont étrangers. Pour exercer cette activité, il faut donc ne pas avoir peur de bouger et d’être absent un mois entier pour rendre visite à des entraîneurs ou assister à des ventes aux enchères.

Si c’est normalement un intermédiaire transparent entre le propriétaire et le vendeur, il peut aussi se constituer lui-même vendeur. En effet, le courtier peut acheter un cheval sur ordre d’un propriétaire ou d’une écurie. Il peut également l’acheter lui-même, l’élever et le revendre ensuite. C’est avant tout un bon chef d’entreprise. Les qualités requises pour ce métier sont tout d’abord un bon niveau d’étude (bac + 3 minimum) mais aussi un bon relationnel, un sens commercial et évidemment une pratique correcte des langues étrangères, notamment l’anglais.