Le joueur de poker recherche plus l’excitation que le gain d’argent

Le joueur de poker recherche plus l’excitation que le gain d’argent

Le 03/07/2011

Bluffeur, gaffeur, agressif, dépressif, serein, malin, doué, chanceux, envieux, sournois, aux abois, le joueur de poker peut-il se résumer en quelques adjectifs ? Beaucoup l’imagine masculin, bedonnant, un verre de whisky à la main et deux aventures pécuniaires coincées entre sa salive et son barreau de chaise Made In Cuba. D’autres le voit plus cowboy, à l’aise avec le barillet autant qu’avec une paire d’as. Mais qu’en est-il réellement ?

Un monde qui cocotte l’after shave

N’en déplaise à Vanessa Hellebuyck, déesse française des tapis, à l’aise pour remettre en place ses homologues masculins, le poker est…. un monde d’hommes. Représentés à plus de 73 %, ces messieurs fréquentent les rooms d’avantage que les femmes.

Jeunes, détendus et excités

Mais pourquoi donc ces hommes passent du temps chez les différents opérateurs de jeux d’argent en ligne ? La « détente » et « l’excitation » sont les réponses favorites données par les joueurs, bien loin devant le « gain d’argent » et ou la simple « victoire ».

Stressés, les petits jeunes ? Car le stéréotype du vieux concurrent est révolu. La moyenne est de 30 ans pour ces joueurs assez fidèles puisqu’ils arpentent les rooms au moins deux fois par semaine pour des sessions d’une heure trente. On comprend mieux l’abattage médiatique des opérateurs désireux d’attirer ces sources de revenus.

Souvent en bonne santé financière ?

Une récente étude américaine estime que 90% de ses joueurs ne sont pas dans le besoin. La moyenne de leurs revenus est de 50.000$ par an. En France, même si le constat n’est pas identique, il tant néanmoins à se confirmer.

Mais quand est-il du point noir du poker ? L’addiction, véritable fléau pour les joueurs et à long terme pour leurs adversaires, n’est plus un sujet tabou. Ces joueurs accrocs représenteraient moins de 5% de l’ensemble des participants. Mais avec l’augmentation du nombre de paris et la simplicité avec laquelle les euros galopent, ce chiffre n’est-il pas appelé à augmenter ?