«Sur Genybet, les joueurs sont plutôt des turfistes avisés»

«Sur Genybet, les joueurs sont plutôt des turfistes avisés»

Par Franck ROUSSEAU, Genybet, le 11/01/2013

Aujourd’hui, c’est le directeur marketing et commercial de Genybet, Franck Rousseau, qui nous parle de la bonne année 2012 de son site de paris hippiques. Il évoque les difficultés du marché dans lequel il essaye de grappiller des joueurs au géant PMU.

KUZEO : « Bonjour. Vous publiez dans un communiqué de presse les résultats de Genybet pour 2012. Quels sont les points les plus importants pour vous ? »

Franck Rousseau : Tout d’abord, l’amélioration de notre Produit Net des Jeux de plus de 7%, c’est à dire notre chiffre d’affaires véritable, dans un marché difficile, avec une fiscalité lourde et peu avantageuse pour les opérateurs.

Ensuite Genybet n’a cessé tout au long de l’année de se développer et d’innover avec notamment un élargissement de son offre : multiplication du nombre d’occurrences de certains paris et  lancement d’un nouveau le Maxi 4, une amélioration permanente de la facilité et de la clarté de la prise de paris et le développement du nombre de ses clients par notamment un programme d’affiliation.

Enfin, nous avons réussi à fidéliser un « noyau dur » de parieurs, grâce à une politique de fidélisation efficace et un positionnement de proximité avec nos clients. Cela a notamment été possible avec le développement de notre émission « Live », qui leur permet de bénéficier à la fois de conseils de jeu d’avant courses et des images et commentaires de courses en direct.

« Près de 3 ans après la libéralisation des paris hippiques sur internet, quel bilan pouvez-vous faire ? »

Tout d’abord, les positions des uns et des autres se sont figées, les parts de marché des différents opérateurs n’ont guère évolué depuis 1 an. Le marché quant à lui se développe légèrement (à plus de 1 milliard d’euros).

Il s’agit essentiellement d’un marché d’offres, c’est-à-dire qui se développe essentiellement grâce à l’ajout d’offres de courses et de paris. Mais je crois cependant qu’il a encore de la marge de développement, à certaines conditions seulement.

« Pensez-vous qu’il y ait la place pour davantage d’opérateurs aujourd’hui ? Qu’est-ce qui fait que Genybet soit en croissance selon vous, là où d’autres comme Betnet ont eu plus de difficultés ? »

Pas vraiment. Comme je vous le disais, les positions se sont cristallisées, il serait très difficile à mon sens aujourd’hui pour un nouvel entrant de se faire une place, car les conditions d’entrée sont contraignantes et le choix de l’offre très encadré.

« Avec des mises de bases de 0,10 euro, attirez-vous les petits parieurs, ceux qui débutent dans les courses hippiques ? Avez-vous un profil-type du joueur chez Genybet ? »

Non, nos joueurs sont plutôt des turfistes avisés, mais le fait de proposer des mises fractionnées à partir de 0,10 € pour les formules (GenyBet en a d’ailleurs été le précurseur) permet à nos clients de « se couvrir »  en jouant des  formules plus longues pour un prix réduit.  Nous avons intégré  les contraintes budget de nos parieurs afin de leur permettre de jouer « à la carte » en fonction de leurs possibilités. C’est en partie ce qui fait le succès de GenyBet, un site tourné vers ses clients.

« Pouvez-vous nous parler plus précisément de votre partenariat avec Betclic ? Pensez-vous poursuivre d’autres collaborations avec vos concurrents cette année ? »

Nous sommes très satisfaits de ce partenariat, qui nous permet concrètement de mettre nos enjeux en commun avec Betclic Turf sur une grande partie de notre gamme de paris, et ce naturellement dans l’intérêt de nos clients respectifs. La profondeur de la masse des enjeux s’en trouve mécaniquement améliorée. Oui, nous pensons poursuivre dans cette voie avec l’entrée prochaine de nouveaux partenaires dans la masse commune.