PokerStars aux États-Unis : que se passe-t-il ?

Le 03/10/2014 | Réagissez à cet article
Un tremblement de terre comparable au Black Friday pourrait se préparer pour l’opérateur PokerStars qui règne en maître sur la planète du poker en ligne. Différentes annonces indiquent que l’opérateur va notamment cesser son activité aux États-Unis.
PokerStars et Full Tilt dans la tourmente ?
Dans un premier temps, tous les passionnés de poker en ligne ont appris que PokerStars allait arrêter leurs initiatives d’ouvertures dans de nombreux pays plutôt exotiques comme l’Afghanistan, le Yémen ou la Corée du Nord. Bien sûr, le nombre de joueurs dans ces contrées est limité et il semblait étonnant que PokerStars y ait quelconque projet.
Pourtant, dans ces pays comme dans d’autres (Mozambique, Malaisie, Sénégal, Turquie, Jordanie, etc…), un message très clair est apparu indiquant que PokerStars ne sera plus disponible en mode « Argent Réel ». A priori, cet arrêt intempestif est lié au fait que ces pays ne possèdent pas de loi de régulation en la matière.
Quelle est l’autre raison de cet arrêt soudain ?
L’autre raison, plus implicite, serait que PokerStars souhaite travailler de façon plus efficace avec deux grands pays du poker en ligne, à savoir les États-Unis et la Grande-Bretagne.
En effet, concernant le premier cité, PokerStars souhaite (enfin) obtenir une licence, et, concernant le second, la loi est claire concernant l’interdiction pour une room d’officier dans des pays de la zone grise (tous les pays instables économiquement et militairement). En fait, la room PokerStars veut tout simplement être une bonne élève pour s’attirer les bonnes grâces de ces 2 pays et ainsi obtenir ou conserver leur licence de jeu en ligne.
La géopolitique en filigrane
Clairement, les 2 puissances ne souhaitent pas fournir des outils pour communiquer aux pays où le terrorisme règne (oui, le poker en ligne est une plateforme d’échange).
Face à des menaces comme Daech et l’Etat Islamique, la menace terroriste est partout. À ce titre, le web aussi s’organise pour limiter ces organisations en matière de communication.
Toutefois, cela n’explique pas pourquoi le Vatican fait partie de cette liste…