ZEturf rejoint le « Collectif Libre Choix »

Le 21/10/2010 | Réagissez à cet article 

ZEturf, opérateur en ligne de paris hippiques rejoint le Collectif Libre Choix. Quatre mois après la libéralisation partielle du marché des jeux en ligne à la concurrence, l’ouverture du Collectif Libre Choix à ce nouveau secteur économique témoigne des nombreuses difficultés qui émergent pour les nouveaux entrants face aux opérateurs historiques.

Dénoncer les entraves à la concurrence

« Avec l'ouverture à la concurrence du marché des jeux en ligne, se pose une nouvelle fois la question de la place réelle réservée en France aux nouveaux entrants. Nous avons vécu une longue et conflictuelle libéralisation du marché des télécoms, une très difficile ouverture du marché de l'énergie, et voyons aujourd'hui une évolution du secteur postal au point mort. Les premiers déboires de ZEturf face au PMU, acteur historique et ancien monopole, montrent malheureusement une nouvelle fois que les vieux réflexes ont la vie dure et que les entraves à la concurrence apparaissent de plus en plus comme structurels dans notre pays, qui montre un bien mauvais exemple en la matière » témoigne Yann Genetay, porte parole du Collectif Libre Choix.

ZEturf souhaite plus d’égalité par rapport à PMU.fr

Quant à Emmanuel de Rohan Chabot, le président fondateur de ZEturf, il déclare : « Seul acteur de paris en ligne spécialisé exclusivement dans les courses hippiques, ZEturf est devenu, de fait, le partenaire privilégié de la filière équine. En obtenant l'agrément de l'ARJEL pour opérer en France, nous avons fait la preuve que nous apportions des garanties au moins équivalentes à celles proposées par l'opérateur historique avec, de surcroît, un Taux de Retour Joueur (TRJ) supérieur. Forts de ce positionnement, du soutien que nous procurons à la filière équine et de la confiance des parieurs, nous contestons le monopole du PMU, lui-même fondé sur la mission d'intérêt général de l'élevage des chevaux et la protection des parieurs. Nous demandons, en particulier, que cesse le régime discriminatoire dont nous sommes victimes et qui nous interdit l'accès au réseau physique de l'ancien monopole. J'ai trouvé chez les autres membres du Collectif Libre Choix, dans des contextes et secteurs certes très différents, la même problématique d'accès au réseau d'un opérateur historique. Je suis convaincu qu'en unissant nos forces et nos voix pour dénoncer le manque de concurrence dans notre pays, nous serons plus forts et mieux entendus ».

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