« Voler les blinds » au poker : une stratégie à connaitre

« Voler les blinds » au poker : une stratégie à connaitre

Le 28/11/2010 | 1 commentaire

De nombreuses qualités sont requises chez un joueur de poker. L’une des étapes pour arriver à un bon niveau est le vol de blinds.

Il est indispensable de maîtriser cette stratégie, non pas en cash game, mais pour espérer gagner de gros tournois. Car s’il est donné à tout le monde de pouvoir gagner un gros coup et d’amasser pas mal de jetons, être performant pendant plusieurs heures nécessite de remporter des coups sans avoir des cartes exceptionnelles et en jouant de sa position à la table.

Un choix de haut vol !

« Le vol de blinds » est un type d’action qui nécessite au préalable quelques explications. Steve Gross, membre de la Team Brunson 10 avec des gains cumulés live et on line proches de 3 millions d’euros, tente une définition de cette action : « plus le tournoi progresse, plus les blinds et antes grossissent et plus il devient difficile d’attendre de bonnes cartes. Il faut compenser en gagnant des jetons sans cartes. Je crois que c’est nécessaire parce que sans steal, votre tapis fond et vous n’aurez pas d’action avec vos bonnes mains si vous ne jouez qu’un coup ou deux par heure. Si vous êtes actif et mixez votre jeu, il sera plus difficile pour vos adversaires de savoir où vous êtes. Ils commettront plus d’erreurs et vous serez un adversaire plus coriace ».

Le point de départ de cette technique nécessite en l’analyse de vos adversaires. D’abord visualiser la table, savoir si vous avez déjà usé du vol de blinds et combien de fois. Il faut également avoir en tête la possibilité que vos adversaires tentent quelque chose sans une bonne main et s’ils sont habitués en big blind à être volés ou à se défendre.

Votre main a son importance mais le vol de blinds peut se faire avec une main médiocre. Préférez tout de même un J9 assortis que Q2 dépareillés, c'est-à-dire des mains qui ont un certain potentiel les fois où l’on vous contraindra à aller voir le flop.

Une technique réfléchie

Il faut anticiper le déroulement de la partie une fois que vous avez à plusieurs reprises usé du vol des blinds de vos adversaires.

Si vous n’êtes pas entourés de Fish, ils vont s’arrêter de limper et cela sera bénéfique car ils se coucheront plus. Ils devront également relancer plus et être en dehors de leur zone de confort et seront en difficulté en essayant d’ajuster leur jeu.

Vous devez avoir à l’esprit les choses suivantes :

  • Il faut jouer un éventail important de mains, au bouton, après 0 ou 1 (ou même 2) limper(s) ;
  • Dans d’autres positions, il ne faut jouer que les paires et les grosses cartes du style KQ ;
  • Il ne faut pas abuser du vol de blinds, votre jeu risque d’être trop ouvert ;
  • Evitez de relancer trop souvent avec des mains faibles pour éviter les problèmes. Vous risquez de vous trouver dans des situations marginales post-flop.
Vos réactions (1)
Le journal des tueurs, le 29/11/2010

Le mot qui colle le plus à la peau : c’est Fish. Poisson pour celui qui ne maîtrise pas l’anglais C’est le poker qui a retiré à cet être aquatique toute sa légende fantastique ! Je plains tous ceux qui sont nés sous le signe qui lui est associé. Nous sommes « Fish, fichés et fichus ! » L’économie du marché a atteint son apogée avec son marché de dupes Où tout poisson, gros ou petit, peut à tout moment mordre à l’hameçon. Qu’est-ce qu’un Fish ? 1- Une cible facile, le petit poisson qui ne sait pas où il en est 2- Une cible débile : le poisson qui se jette, dans une piscine toute vide. 3- Une cible utile : le poisson qui suit ceux qui le suivent 4- Une cible docile : le poisson qui suit la lettre et fuit l’esprit. 5- Une cible prévisible : le poisson qui utilise toujours le même procédé. Fut un temps où nous fûmes tous pêcheurs. Voici venu le temps de la poisse et des poissons. Des mordants et des mordus… Tous contribuables…Tous à table !