Les jeux gratuits feraient perdre 1,5% de la productivité des salariés

Les jeux gratuits feraient perdre 1,5% de la productivité des salariés

Le 03/01/2010

Les réseaux sociaux les proposant, comme Facebook, sont mis en cause par le cabinet d’étude Nucleus Research. Les entreprises s’inquiètent de ce phénomène.

Le casual gaming, Facebook et ses applications

Depuis les années 2000, les sites de jeux gratuits pullulent sur la toile, gratuits ou moyennant une modique somme : c’est le succès du casual gaming. Des sociétés comme Prizee ont réalisé le pari osé mais réussi de proposer des jeux et d’offrir des cadeaux à ses membres. Et depuis 3 ans, c’est celui des réseaux sociaux, permettant à la communauté internet du monde entier d’être reliée et de partager groupes, photos et contacts. Les jeux que proposent mais ne développent pas eux-mêmes ces réseaux sociaux comme Facebook seraient nuisibles à la productivité. Pourquoi ? Car de plus en plus d’employés y jouent chaque jour depuis leur bureau. Facebook annonce que 20% de ses membres participent aux applications qui sont proposées. Echanger avec ses proches, dialoguer en live, et maintenant jouer : il est de plus en plus facile de se distraire avec l’apparition des « social network ». Les Smartphones y sont évidemment pour quelque chose, le nombre de ventes d’Iphone ayant explosé et puisque jouer depuis son mobile est une activité grandissante. L’internet mobile est entrer dans les mœurs sans difficulté.

Espérons que « l’esprit joueur » des salariés ne va pas jusqu’à acheter des codes de jeux avec le téléphone de l’entreprise ! Pour pourvoir aller plus loin dans les jeux, il est en effet possible d’acheter des parties via Allopass ou Rentabiliweb, ces numéros étant surtaxés à 0,56 €/appel environ pour les moins chers.

Google s’y met aussi ?

Dans le même temps, on apprend que le géant Google détient depuis février 2009 un brevet américain lui permettant d’ajouter dans ses vidéos en ligne Youtube des jeux interactifs. Le but est « d'inclure dans des vidéos en ligne des éléments graphiques ou textuels, qui, une fois activés, en modifieraient le déroulement ou renverraient vers d'autres contenus voire sites Web ». Les interactions pourraient elles-mêmes être créées par les internautes inscrits et identifiés, avec leur pseudo et leur mot de passe.