Patrick Partouche monte (encore) au créneau

Patrick Partouche monte (encore) au créneau

Le 29/12/2009

"Il n'est pas sûr que nous soyons candidats à l'ouverture du marché français des jeux en ligne" a déclaré aux "Echos" le président du 1er groupe casinotier dans le pays.

Les casinos oubliés par la réforme ?

Se jugeant lésé, Patrick Partouche attire l'attention du gouvernement sur les dérives d'un projet de loi qu'il déjà juge inapplicable. En effet, chez nos voisins belges par exemple, seuls les casinos peuvent proposer un site de poker en ligne. Ici, l'ouverture du marché va voir la concurrence des grands groupes déjà bien implantés. Les casinotiers français déjà mal en point vont souffrir de cette compétition accrue.

Pouvant difficilement s'attaqué aux paris sportifs, les casinos doivent lutter pour conserver leur fond de commerce historique et s'ouvrir sur un système de services multiples.

Un secteur toujours dans le rouge

Malgré des règles d'installations drastiques, la France est le pays qui compte le plus de casinos en Europe. Leur fiscalité contraignante assure des recettes intéressantes aux collectivités territoriales. Soumis à un processus de concentration ces dernières années, le secteur des casinos est maintenant dominé par quelques grandes entreprises telles que les groupes Partouche ou Barrière.

La crise et la concurrence d'internet ont su mettre à genoux ces sociétés. A la sortie d'une crise qui a vu un recul de près de 20% des bénéfices pendant 2 ans, Patrick Partouche pense être techniquement près à ouvrir son activité sur le net. Il songe néanmoins à abandonner cette option, se trouvant désavantagé par le projet de loi.

De son côté, on a appris que le très influent Stéphane Courbit (Mangas Gaming) s'allie au groupe Louis Dreyfus qui souhaite s’investir sur ce marché.