Bwin et Rémi Gaillard, symbole d’une guerre publicitaire des futurs opérateurs de jeux

Bwin et Rémi Gaillard, symbole d’une guerre publicitaire des futurs opérateurs de jeux

Le 23/12/2009

Chaque futur opérateur va devoir jouer des coudes pour s’assurer une certaine part d’un marché qui dépassera sûrement les 5 millions de joueurs d’ici 3 ans.

Bwin choisit « N'importe qui »

Le célèbre comique montpelliérain a récemment signé un accord avec Bwin, l’opérateur autrichien. Rémi Gaillard est à l’origine de nombreux buzz sur internet ces dernières années, avec ses vidéos répertoriées sur nimportequi.com. Maître de l’imposture, il s’est introduit sur le terrain à la suite de la coupe de France 2002 et a réussi à soulever le trophée. Une large part de ses vidéos sont en réalité des farces faites aux simples passants, commerçants ou policiers.

La campagne pour Bwin se décline comme une vidéo virale. Ce type de promotion publicitaire utilise les sites de vidéos tels que Youtube ou Dailymotion pour propager des séquences humoristiques dans lesquelles la marque est présente. De nouveaux gags paraîtront régulièrement, jouant sur différents sports sur le portail « play for real ».

Le PMU et le football français

En prévision de l’ouverture à la concurrence, le Pari Mutuel Urbain (PMU) a, quant à lui, privilégié une autre stratégie. Dorénavant, le PMU est un sponsor des Bleus et ce pour 4 ans. L’accord ne rentrera en vigueur qu’après la coupe du Monde mais le futur opérateur en ligne est partenaire de la retransmission télévisée.

En plus de l’équipe nationale, le PMU est entré en partenariat avec la coupe de France. Ainsi, cette société est présente à tous les niveaux du football hexagonal, des matchs amateurs aux rencontres internationales. Et espère devenir l’un des bookmakers leaders sur le marché. Une place qui se paye, d’où l’activité débordante de la marque ces derniers mois qui souhaite dépasser le (simple) marché du Turf en France.

La course à la promotion

L’annonce de l’ouverture prochaine du monopole de la Française des jeux a déclenché un véritable déferlement de publicités.  On assiste ici au même phénomène que celui qui a précédé la disparition du service de renseignement téléphonique du 12. L’ampleur n’a cependant rien à voir. Les prévisions font états de dépenses publicitaires près de trois fois plus grandes.

Autre exemple en date, Patrick Le Lay a annoncé la création d’un service de pari en direct en partenariat avec Eurosport. Le site profitera d’une campagne publicitaire exclusive grâce à la chaîne privée.