Poker : l’Europe du Sud joue la carte collective

Poker : l’Europe du Sud joue la carte collective

Le 28/07/2017

Dans le cadre d’un accord inédit en la matière, 4 pays ont su réfléchir ensemble pour proposer de nouvelles options aux joueurs de poker de leurs contrées. Ainsi, la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal vont unir leurs forces, d’un point de vue poker, pour réguler un marché commun.

Une Europe qui gagne?

A l’heure où le concept du projet européen bat de l’aile, le monde du poker montre que l’union peut faire la force. Suite à la signature d’une convention collective il y a quelques jours à Rome, des tables de poker dites « mutualisées » vont pouvoir voir le jour. A vrai dire, ce projet assez complexe est « dans les tuyaux » depuis plus de 2 ans. 

L’objectif est de relancer une offre qui manque d’attractivité. Clairement, les 4 pays ont uni leurs forces car leur marché du poker est sur le déclin. Après une vague très enthousiaste après la libéralisation du marché, l’effet de mode n’a pas duré. Cela s’explique par 2 causes : l’absence de recrutement de nouveaux joueurs et la concurrence fulgurante du e-sport (tournois de jeux vidéo).

Bien entendu, à ces 2 facteurs, il faut ajouter le point noir que l’on connait trop, à savoir la fiscalité confiscatoire. Il faut rappeler que le taux d’imposition est de 35% sur le fameux PBJ, à savoir le gagne-pain des opérateurs de poker en ligne. A titre comparatif, sachez que ce taux n’est que de 25% en Espagne et 20% en Italie. In fine, cela donne moins de possibilité aux opérateurs pour proposer des tournois et des modes de jeu attractifs (gains plus importants, Prizepool élevés,…).

Ce que comporte ces tables mutualisées européennes

Il faut noter que cette innovation a été rendue possible grâce à un directive datant de l’automne dernier. Dans les faits, les premières offres seront disponibles d’ici octobre ou novembre, et ce, chez les 4 pays concernés. Selon différentes sources, les opérateurs seraient plus qu’enthousiastes et les offres proposées devraient redonner de l’allure à un marché moribond.