Poker clandestin à Londres : les organisateurs condamnés à payer plus de 41 000 €

Poker clandestin à Londres : les organisateurs condamnés à payer plus de 41 000 €

Le 24/05/2016

Comme en France, il est interdit au Royaume-Uni d’organiser des parties de poker mettant en jeu de l’argent et accessibles au public dès lors que les organisateurs ne disposent pas d’une licence. Cette interdiction est mise en place pour éviter certains abus et certaines fraudes et escroqueries. Cependant, des tournois de poker clandestins persistent malgré leur illégalité. La police veille à dénicher ces salles clandestines et à les fermer. C’est ce qui est arrivé en décembre 2014 à Londres.

Des tournois organisés dans une salle de billard

Pendant quasiment toute l’année 2014, le Pool Bar Private Members Club a accueilli des tournois de poker clandestins.

Dans cette salle de billard située au niveau de Cambridge Road dans la capitale anglaise se déroulaient jusqu’à 6 tournois chaque semaine. Le prizepool pouvait quant à lui grimper jusqu’à 64 600 € (50 000 £). Forcément, ces parties de poker attiraient de nombreux joueurs. L’aventure a pris fin en décembre 2014 quand la police a fermé les lieux.

Les organisateurs condamnés à de lourds frais de justice

Ces tournois de poker clandestin étaient organisés par deux hommes : Nicholas Clark et Luke Flack. Ils n’ont pas nié les faits et ont plaidé coupables.
Au final, Nicholas Clark s’en sort avec une amende de près de 3 000 €, quand Luke Flack doit payer une amende d’environ 1 300 €. Si ces montants peuvent paraître relativement faibles, les deux hommes doivent également payer des frais des réparations à la ville. Ces dernières atteignent 29 000 £, soit presque 38 000 €. 

Les managers du club non condamnés

Si Nicholas Clark et Luke Flack s’occupaient de l’organisation des tournois, le Pool Bar Private Members Club est dirigé par Jamie Kirkpatrick et David Thompson.

Malgré le déroulement des parties de poker clandestines dans leur club, les deux managers n’ont pas véritablement été inquiétés. Ils ont pu éviter la prison préventive en payant la caution exigée. Ils n’ont pas eu à payer d’amende ou d’autres frais.