Un dépendant aux jeux d'argent accuse son médecin

Un dépendant aux jeux d'argent accuse son médecin

Le 11/03/2015

Une histoire assez rocambolesque s’est déroulée il y a quelques jours. Il s’agit d’une personne qui a porté plainte contre son médecin pour l’avoir rendu accro aux jeux d’argent. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette fable ubuesque.

Le médecin est-il responsable ?

Selon la jeune femme ayant porté plainte contre son médecin, il a été le déclencheur de cette situation incroyable. Même si cela porte à rire, n’oublions pas qu’il s’agit d’une addiction en tant que telle au même titre que l’alcool ou la drogue. En portant plainte, elle souhaite surtout obtenir des réparations financières puisqu’elle a accumulé une dette de plus de 180 000 euros.

Afin de mieux comprendre cette situation ubuesque, il est important de noter que ce médecin n’est pas un médecin lambda. En effet, il s’agit d’un neurologue qui a prescrit des médicaments à sa patiente. Jusque-là, tout est normal, mais selon la plaignante, à savoir l’accro aux jeux d’argent, les doses médicamenteuses ont été trop importantes. Depuis 2008, cette patiente prenait un médicament nommé le Sifrol afin d’éviter tous les tremblements qu’elle subissait. La dose normale de ce médicament est de 0,54 mg alors que ce neurologue a prescrit 0,7 mg.

C’est alors, qu’un an après, elle a commencé à être dépendante aux jeux d’argent. En plus d’être totalement addict, elle a même volé de l’argent à ses proches pour rembourser ses dettes et continuer de jouer sans cesse. En l’espace de 3 ans, cette femme a commencé à avoir des pensées suicidaires, c’est ce qui lui a mis la puce à l’oreille.

Quid de la responsabilité du joueur ?

Au final, il s’agit d’une première, et, le jugement devrait être prononcé dans les mois à venir. Au-delà de ce fait divers particulièrement incroyable, il ne faut pas oublier, que même en situation de faiblesse, le joueur est maître de ses choix et de ses décisions. À ce titre, le fait d’incriminer son médecin est une fuite de ses propres responsabilités. Ne perdons pas de vue ce principe de base qui régit chacun de nos choix…