2.000 euros dépensés pour 1.600 euros de gains par an

2.000 euros dépensés pour 1.600 euros de gains par an

Le 03/10/2014

Les Français sont des amateurs de jeux d’argent, ils apprécient les jeux de grattage et les jeux de loterie. Une récente étude nous en apprend plus sur les dépenses des Français en matière de jeux d’argent.

2 000 euros par an

Au sein d’un budget pourtant toujours rogné par la baisse du pouvoir d’achat (baisse de 5% lors des dernières années), les Français ne comptent pas réduire leurs dépenses en matière de jeux d’argent. En effet, parmi les joueurs (soit 1 Français sur 2), les Français dépensent en moyenne 2 000 euros par an pour un gain de 1 600 euros. Au final, ils perdent environ 400 euros par an.

Au total, ils dépensent plus de 46 milliards d’euros tous les ans. À titre de comparaison, le déficit de la France approche des 90 milliards d’euros. Aussi, grâce à cette somme dépensée annuellement, les dépenses des Français en matière de jeux d’argent pourraient permettre de couvrir les frais du Pacte de Responsabilité ou encore permettre une baisse générale des impôts.

Mais, à juste titre, les Français préfèrent opter pour le plaisir de jouer et de rêver. Lors de chaque grattage d’un jeu Illiko ou lors de chaque tirage du LOTO ou de l’Euro Millions, les Français espèrent tirer le gros et ainsi changer leur vie ainsi que celles de leurs proches.

Une augmentation des dépenses depuis 10 ans

Cette frénésie pour les jeux d’argent n’est pas nouvelle. En effet, depuis plus de 10 ans, le budget consacré aux jeux d’argent ne cesse d’augmenter chez les Français. Il s’agit tout de même de 0,8% des dépenses globales.

De plus, il est très intéressant de souligner que le montant misé (soit 2 000 euros par an) a augmenté de 76% entre l’an 2000 et aujourd’hui. S’il y a bien une entreprise qui ne connait pas la crise, c’est bien la Française des Jeux.

Au-delà de l’immense succès des jeux de grattage (42% du chiffre d’affaires annuel de la FDJ), les Français jouent de plus en plus aux jeux d’argent en ligne. Ce segment n’est pas encore rentable, mais les gagnants sont de plus en plus nombreux.