Plus de trois millions de Français amateurs de jeux d’argent en ligne

Plus de trois millions de Français amateurs de jeux d’argent en ligne

Le 20/07/2009

C’est ce que nous apprend une étude Ipsos Media CT. Les français jouent aux jeux d’argent en ligne, et pour 20% d’entre eux ils dépensent plus de 50 € par mois. Ils sont 45% à ne jouer que 1 à 5 € par mois par ailleurs. Pour le reste des joueurs ils miseraient plus de 20 € par mois.

Un public principalement masculin

Le public du site du PMU et de la Française des Jeux est à 71% masculin et à 59% pour la clientèle des autres sites non autorisés en France. Ces chiffres nous permettent de constater que les femmes sont tout de même bien représentées sur ce secteur (notamment de plus en plus au poker).

Autre fait intéressant, 68% des internautes sondés savent que le marché des jeux d’argent en ligne n’est pas encore ouvert à la concurrence (prévu pour début 2010).

Les joueurs s’intéressent donc à l’actualité et à la législation des jeux d’argent en ligne. Notons que 24% des joueurs sont des lycéens ou des étudiants alors qu’ils ne représentent que 18% des internautes français.

Un débat à l’assemblée nationale et une ouverture du marché retardée

Ce débat portera sur l’obtention des licences des sites internet de jeux d’argent. Le gouvernement serait d’accord pour que l’autorité de régulation tienne compte des contrôles déjà effectués sur ces sites pour prendre une décision sur leur éligibilité sur le territoire français.

Autre nouvelle pour l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne, elle risque d’être retardée de quelques mois selon M. Jean-François Lamour, rapporteur du projet de loi sur les paris en ligne. Les débats vont porter sur le taux de reversement des gains aux joueurs qui seront entre 80 et 85%, bien moins que la rémunération actuelle comprise entre 90 et 95%.

L’attrait des français pour les jeux d’argent est certain et la libéralisation du marché ne pourra qu’augmenter cet intérêt. Toutefois il pourra être freiné si le reversement des gains baisse largement.


Photo Jean-François Lamour, rapporteur du projet de loi encadrant le marché des jeux d'argent en France.