Magic Casinos Jackpot, c’est fini ?

Magic Casinos Jackpot, c’est fini ?

Le 04/11/2013

Le réseau Magic Casinos Jackpot n’existe plus depuis le tout début du mois. Les casinotiers préfèrent se diriger vers d’autres types de machines à sous dont les gains seraient plus faibles, mais aussi plus fréquents.

Magic Casinos Jackpot, clap de fin

Pour rappel, le réseau Magic Casinos Jackpot était constitué de plus de 300 machines à sous. Elles étaient toutes reliées entre elles depuis plus de 4 ans, à savoir depuis le mois d’octobre 2009. Le principe consistait à créer un réseau de machines à sous entre les casinos afin de mutualiser les gains sur l’ensemble du territoire, en France comme dans le monde.

Cette mécanique permettait notamment aux joueurs de disposer d’importants gains pouvant facilement atteindre  2 à 3 millions d’euros. Cet immense réseau a notamment généré un montant total de 50 millions d’euros en moins de 48 mois.

Chaque joueur, où qu’il soit, devait réaliser une mise de 1,50 euro à chaque nouvelle partie. Comme un symbole, le dernier gros lot a été remporté le jour de clôture à Royan. Le montant a été de plus de 2 millions d’euros. Il fallait donc être au Casino Barrière pour toucher le Jackpot. Le record a été atteint en mars 2011, c’est alors qu’un vacancier qui n’a pas l’habitude de jouer aux machines à sous est reparti avec un pactole de plus de 9,4 millions d’euros.

Vers une nouvelle stratégie des casinotiers ?

Même si près de 50 millions d’euros ont été distribués grâce à ce réseau, le réseau Magic Casinos Jackpot n’existe donc plus. A présent, les casinotiers préfèrent permettre aux joueurs de toucher des gains plus régulièrement, mais d’un plus faible montant. Crise oblige, il est préférable de redistribuer plus de petites sommes plus souvent, sans quoi les joueurs pourraient adopter une attitude plus frileuse face aux machines à sous.

Sans être une mauvaise nouvelle, l’arrêt de ce réseau montre la politique de rationalisation des coûts des gérants de casino. Si le poker en ligne connait des heures difficiles, les activités en « dur » sont stables dans les casinos hexagonaux.