Le monde des paris sportifs craint que la France n'aille pas au Brésil

Le monde des paris sportifs craint que la France n'aille pas au Brésil

Le 26/09/2013

Force est de constater que la mission donnée à Didier Deschamps n’est pas aussi simple que prévu. A 9 mois de la Coupe du Monde au Brésil, le monde des paris sportifs s’inquiète d’une potentielle absence des Bleus.

Une histoire de barrage

Pour se rendre au Brésil, les Bleus n’ont pas 50 solutions. En effet, dès le tirage au sort du groupe de qualification, la France savait qu’elle ne pouvait jouer que la 2ème place, la 1ère étant promise à l’Espagne qui règne sur le football mondial depuis 2008 (2 Euro et 1 Coupe du Monde). Sauf cataclysme lors des 2 derniers matchs restants dans le groupe de qualification, l’équipe de France sera présente lors des barrages de la zone Europe.

Cette phase est composée de 8 équipes qui s’affrontent en match aller-retour, le vainqueur s’envolera vers le Brésil, l’autre restera à quai, cruel. Le problème est que la France n’est pas encore certaine d’être tête de série, à ce titre, nos Bleus pourraient affronter des équipes redoutables comme la Croatie de Modric, le Portugal de Cristiano Ronaldo ou encore la Suède de Zlatan. Aussi, cela indique que la France ne recevrait pas au match retour, un réel handicap. De facto, la qualif’ n’est alors pas du tout dans la poche, réponse le 21 octobre lors du tirage au sort des barrages.

Le monde des paris sportifs craint le pire…

L’histoire de l’équipe de France n’a presque plus rien à voir avec celle des années 2000, à présent, les Bleus souffrent d’un énorme déficit d’image (scandale Zahia, grève des joueurs à Knysna, problèmes de vestiaire, etc…). L’impact sur les paris sportifs est réel puisque sans une ferveur populaire réelle, les parieurs seront bien moins nombreux.

Toutefois, on peut toujours compter sur la fièvre d’un événement comme lors d’une Coupe du Monde. Dernièrement, les Français n’ont jamais autant parié lorsque les Bleus ont triomphé en basket-ball (féminin comme masculin), lorsque Tsonga est arrivé en demi-finale des Internationaux de France 2013 ou lorsque l’équipe de handball a tout raflé.