Une religieuse joue avec l’argent de l’église aux Etats-Unis

Une religieuse joue avec l’argent de l’église aux Etats-Unis

Le 12/08/2013

Récemment, une affaire pas comme les autres a ébranlé le monde des jeux d’argent aux Etats-Unis. Une bonne sœur dont le vœu de pauvreté n’a pas été respecté a utilisé l’argent de l’église pour s’adonner à son vice préféré, à savoir les paris hippiques.

5 années à soustraire de l’argent aux croyants

L’église est finalement loin d’être un lieu où tous les actes sont sains, bien au contraire. Dernièrement, une personne censée incarner l’aspect « saint » de cette institution a eu une habitude bien particulière. Entre 2006 et 2011, elle a dérobé la bagatelle de 130 000 dollars, soit environ 100 000 euros, aux paroissiens qui se rendaient dans 2 églises différentes, 2 lieux où les portes lui étaient ouvertes afin qu’elle puisse officier lors des messes notamment. Cet incident très singulier a eu lieu dans un minuscule village de nord des Etats-Unis.

La bonne sœur, qui se nomme Mary Anne Rapp (68 printemps tout de même), fait la Une des journaux télévisés locaux, car elle n’a cessé de voler, pendant 60 mois, les paroissiens. Son mode opératoire était très simple puisqu’elle encaissait les chèques rédigés par les fidèles. Elle indiquait qu’elle apposerait l’ordre, bien sûr, comment douter d’une bonne sœur ?

Un casino comme lieu de ses pêchés

Elle utilisait cet argent pour parier sur les courses hippiques en se rendant dans un casino situé à quelques kilomètres de sa zone de vol. Heureusement, un nouveau Pasteur est arrivé, il a aussitôt ordonné des audits afin de prendre les bonnes décisions pour gérer les églises sous sa coupe. C’est alors qu’il s’est rendu compte que quelque chose clochait (sans mauvais jeu de mots). Directement, elle a avoué ses fautes et à donc plaidé coupable lors de son procès qui a été très médiatisé.

Le jugement (final) est tombé, elle a écopé d’une amende équivalente aux sommes détournées, et, de 100 heures de travaux d’intérêt général. Elle va donc laver ses pêchés de cette façon, mais espérons que le Saint-Père ne lui tienne pas trop rigueur…