Le nombre de parieurs augmente mais le poker en ligne souffre

Le nombre de parieurs augmente mais le poker en ligne souffre

Le 15/01/2013

15 jours après le début de l’année 2013, il est déjà possible de tirer un bilan de l’année qui vient de s’écouler dans le monde des paris en ligne. Alors que les montants joués dans le cadre des paris sportifs ont progressé, ceux relatifs au poker ont diminué.

Paris sportifs en hausse, paris hippiques en stagnation

Cette année 2012 aura été celle des paris sportifs concernant l’univers des paris en ligne. En effet, les mises ont augmenté de plus de 19% pour atteindre 705 millions d’euros. Cela s’explique par différents paramètres, en premier lieu, le nombre de parieurs a augmenté de 9% (765 000 joueurs en France) et l’année a été riche en événements sportifs (Euro 2012, JO de Londres, effet PSG, etc…).

Concernant les paris hippiques, une hausse de 9% du chiffre d’affaires est à souligner (1,124 milliard d’euros joués) pour une base de joueurs constante (+1%, c’est-à-dire 509 000 aficionados des courses hippiques).

Le poker en ligne a souffert en 2012

Même si les mises totales relatives aux tournois ont nettement progressé (+21%) en atteignant 1,398 milliard d’euros, le monde du poker en ligne a souffert car les mises réalisées en mode Cash Game ont chuté de 5% (chaque joueur quitte la partie quand il le souhaite). Il est important de noter que ce segment de jeu représente 80% du marché du poker en ligne en 2012, le total effectif des mises en Cash Game ayant été de 6,181 milliards d’euros.

De facto, les opérateurs tentent de rediriger les joueurs vers les offres relatives aux tournois qui sont plus attractives et dont les marges sont plus importantes. Pour les opérateurs, la taxation trop importante en est la principale cause. Notons qu’au début de l’année 2012, il y avait 34 opérateurs pour 46 agréments, à présent il n’y a plus que 22 opérateurs pour 33 agréments.

Il est difficile de survivre face aux offres étrangères qui profitent d’une fiscalité plus avantageuse. Toutefois, en 2012, les prélèvements réalisés sur les opérateurs ont été de 327 millions d’euros, soit une hausse de 6%...