Décès du joueur de poker Eric Haïk : l’hommage est unanime

Décès du joueur de poker Eric Haïk : l’hommage est unanime

Le 16/12/2011

C’est avec une vive émotion que la communauté du poker française a appris la disparition d’Eric Haïk, dit « El Capitano ».  Plongé dans un coma artificiel depuis quelques semaines, le joueur de 35 ans s’en est allé ce jeudi 15 décembre.

Adios « El Capitano »

Un vide. Voilà ce que laisse Eric Haïk dans la tête et dans le cœur de ceux qui le côtoyaient. Un départ si soudain, une maladie foudroyante.

« El Capitano » comme on le surnommait, était un joueur très apprécié de la communauté franco-marocaine de poker. Régulier du circuit et proche du groupe « Poker Leaders », il avait longtemps joué dans les cercles de jeux de la capitale avant de participer aux plus beaux tournois du circuit.

Un joueur apprécié de la communauté

Eric Haïk n’a jamais gagné de tournoi WSOP ou de Main Event, mais il était de ceux qu’on appelle une valeur sûre, de ceux qui font partie de la majorité silencieuse du poker. Il a connu des succès, comme sa victoire au festival WPT Rendez-vous Paris ou de l’Evian Poker Open en 2010. Totalisant un gain de 900.000 dollars en tournoi, il faisait partie des meilleurs joueurs tricolores.

Un vibrant hommage

C’est aujourd’hui toute une communauté qui est endeuillé par le décès précipité de ce père de famille. Nos pensées vont bien sûr à ses proches, sa famille, ses amis mais également à tous ses joueurs, qui un jour ont eu la chance de le croiser à une table.

On ne peut être que touché par le vibrant hommage, unanime, qui est rendu à Eric Haïk depuis hier sur internet et les centaines de messages de soutien. Un des plus touchants et bouleversants est sans conteste celui d’Antoine Lafond sur le site de Poker Leaders. Il revient sur leur rencontre, dresse le portrait d’un joueur combattif, qui savait se faire apprécier et qui était vrai.

Le poker français perd aujourd’hui un de ses meilleurs éléments, mais une chose est sûr : la communauté n’oubliera pas Eric Haïk. Ni en tant que joueur, ni en tant qu’homme.