David « Chino » Rheem remporte l’EPIC et crée la polémique

David « Chino » Rheem remporte l’EPIC et crée la polémique

Le 16/08/2011

Le joueur de poker professionnel David « Chino » Rheem fait beaucoup parler de lui ces temps-ci pour plusieurs raisons. En effet, il vient de remporter l’EPIC Poker League de ce week-end à Las Vegas mais est aussi mouillé dans d’obscures affaires de dettes et de remboursements qui tardent à poindre le bout de leur nez. Gros plan sur un affaire qui entache une non moins très belle victoire.

1 million de dollars face à 137 adversaires

Ce dimanche s’est déroulé, au Palm Casino Resort à Las Vegas, la première de l’Everest Poker International Cup. C’est l’Américain David « Chino » Rheem (photo) qui remporte pas moins de 1 million de dollars en se démarquant au milieu de 137 participants.

Tout le gratin du poker et les meilleurs joueurs étaient réunis pour cette compétition organisée par Jeffrey Pollack et Annie Duke. En effet, la table finale comptait quelques grands champions tels que la légende Erik Seidel qui finît 2ème mais aussi Huck Seed et Jason Mercier. Le runner-up remporte lui 604.330 dollars, ce qui le place en tête en terme de gains cette année, avec plus de 6 millions de dollars. Ce record historique le place en position de favori pour les WPT 2011 de novembre prochain.

David « Chino » Rheem : une morale douteuse ?

Le joueur gagne le premier titre de l’Epic Poker League mais il est enfoncé jusqu’au coup dans de sales histoires de dettes non-payées. De quoi créér la polémique. Le Canadien Will Molson annonce en début de semaine dernière que l’Américain lui avait emprunté une grosse somme d’argent pour participer à l’European Poker Tour en octobre à Londres, cash qu’il n’a pas rendu malgré ses gains conséquents. Il n’en est apparemment pas à son premier coup d’essai en termes de dettes impayées comme le témoigne le joueur Joseph « Subiime » Cheong à qui il doit 40.000 dollars.

Une duplicité à relativiser

Les détracteurs de David « Chino » Rheem font grand état de ses quelques dettes qu’il a d’ailleurs commencé à rembourser grâce à son formidable gain de l’Epic Poker League. Cette réputation de « Bad Boy » est peut être méritée mais ne ternit en rien le talent du bonhomme qui vient quand même de dominer Erik Seidel, un ponte dans le monde du poker.

Remettre sur la table son passage en prison, surtout pour une petite histoire de consommation d’herbe, n’est pas judicieux compte tenu des performances de ce jeune joueur prometteur. Place au jeu!