Poker en ligne : moins d’avenir que les paris sportifs et le turf ?

Poker en ligne : moins d’avenir que les paris sportifs et le turf ?

Le 18/10/2010

Pour les opérateurs ayant obtenu l’agrément de l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne), la place au soleil va être convoitée. Les nouveaux entrants sur le marché réussiront-ils à rattraper leur retard et à avoir une part de marché satisfaisante ? Y-a-t-il de la place pour tout le monde ? Et enfin, quelle place pour le poker par rapport aux paris sportifs ?

Une place non réservée sur le marché

L’ouverture du marché des jeux en ligne connaît un engouement certain. L’ARJEL distribue les agréments mais qu’en est-il du futur ? Ces acteurs du marché seront-ils encore présent d’ici quelques années ? La pleine réussite ne semble pas garantie à tout le monde. Telle est la conclusion tirée d’une étude « Jeux en ligne et paris » menée par le cabinet  Xerfi Research. Selon l’analyste Vincent Desrouelles, seuls les plus gros opérateurs sauront tirer leur épingle du jeu dans ce segment de marché.

Une place au soleil s’il vous plaît !

L’étude prend comme sujet le marché du poker en ligne. Il s’en dégage que le jackpot ne sera réservé qu’aux opérateurs ayant le plus grand nombre de joueurs, le marché français connaissant déjà un désavantage certain dû à la forte taxation de l’Etat. Les opérateurs n’ayant pas le nombre de joueurs pour survivre devront donc se garantir contre la fuite des joueurs sur les sites étrangers et concurrents français.

Le poker : moins de succès que les paris en ligne ?

Les chiffres de l’étude révèlent que le marché du poker est de 140 millions d’euros aujourd’hui, contre seulement 300 millions prévus en 2013 et que les parts de ce marché devront se partager entre 10 fois plus d’opérateurs qu’aujourd’hui ! Un avenir du poker qui pourrait se jouer sur nos téléphones portables.

La solution semble résider dans la création de plateformes ou de fédérations d’opérateurs. Le regroupement comme moyen de lutte sur le marché, augmentant ainsi le poids face à la concurrence et surtout le budget publicité, arme absolue sur un marché saturé.

Les paris hippiques ont une place de choix dans le secteur des jeux en ligne, selon l’étude. Le marché du turf pourra accueillir une vingtaine d’opérateurs et ne souffrira pas d’asphyxie. L’engorgement n’aura pas lieu, grâce à la convivialité de l’offre et le professionnalisme des joueurs. Ce marché devrait voir son chiffre actuel de 200 millions doublé en 2013.

Quant au chiffre des paris sportifs en ligne, il devrait atteindre 2 milliards d’euros contre 800 millions à l’heure actuelle. Le grand spectacle de l’internet ne semble pas tenir ses promesses pour tous les acteurs en scène. Un casting des plus sélectifs, à suivre…