Comment Winamax peut devenir le leader du poker en ligne en France ?

Comment Winamax peut devenir le leader du poker en ligne en France ?

Le 27/06/2010

L’opérateur de poker en ligne Winamax espère se positionner en tant que leader du poker en France. Il vient de présenter les grands traits de sa stratégie lors d’une conférence de presse à Paris. Le tout, sans en dire trop non plus, à quelques heures de l’ouverture du marché prévue pour le 28 juin, la concurrence est bel et bien là.

Winamax ne cache pas ses ambitions

Le site Winamax a obtenu une licence de l’ARJEL au début du mois et devrait pouvoir exercer légalement dans le pays à partir du 28 juin prochain. Dans ce contexte, l’opérateur a décidé d’exposer ses ambitions lors d’une conférence de presse où tous les responsables de la société étaient présents.

Ainsi, les quatre associés historiques, Alexandre Roos et Christophe Schaming (fondateurs de Caramail), Marc Simoncini (PDG et fondateur de Meetic) et Patrick Bruel (champion du monde en 1998) étaient également accompagnés de Benoît Grossmann, directeur délégué de l’investisseur AGF Private Equity, récemment entré au capital de la société le mois dernier. C’est donc ensemble qu’ils ont notamment dévoilé le spot publicitaire qui devrait être diffusé dans le cadre d’une campagne plurimédia, à partir de la semaine prochaine. L’opérateur a d’ores et déjà clôturé les comptes des joueurs français cette semaine, afin qu’ils puissent se réinscrire sur la version française et licite de Winamax.

L’opérateur quitte Ongame mais reste discret sur ses performances

Dans cette optique de se positionner en leader du marché français, l’opérateur a également annoncé qu’il quittait Ongame, réseau de poker filiale de Bwin, afin d’évoluer sur sa propre plateforme. Alexandre Roos s’en est d’ailleurs expliqué : « Les leaders ont besoin d’avoir leur propre plateforme s’ils veulent performer sur le marché ».

Canel Frichet, directrice générale de Winamax, définit leur stratégie autour de trois mots, « échange », grâce au forum, « progression » avec le système d’école poker et « responsabilité », car pour eux le poker doit rester un loisir. En conclusion Canel Frichet explique, « Notre ambition, c'est de rester leader en créant un marché à partir de ces trois valeurs fondamentales ».

Pour le reste, l’opérateur préfère jouer la carte de la discrétion, il sait que la concurrence est rude et que c’est sans doute la meilleure stratégie à adopter quitte à nous laisser sur notre faim. « Nous sommes dans un marché très concurrentiel », explique Marc Simoncini avant de développer, « Nous ne communiquons ni sur notre chiffre d’affaires, ni sur le budget marketing que nous consacrons à la promotion de nos activités. Aujourd’hui personne ne connait la taille réelle de ce marché qui est en train de naître. Nous investissons beaucoup d’argent pour chercher le plus de croissance possible ». Les actionnaires restent lucides et savent qu’il y a beaucoup de candidats pour peu d’élus, alors il faut la jouer fine.