La droite et la gauche s'opposent sur la question des jeux d'argent

La droite et la gauche s'opposent sur la question des jeux d'argent

Le 07/07/2012

Depuis de nombreuses années, la libéralisation des jeux d’argent est devenue un sujet qui a vivement opposé la droite et la gauche. Au cours du premier semestre 2010, la droite, alors au pouvoir, a légiféré afin de libéraliser les jeux d’argent, principalement sur internet malgré le refus catégorique des socialistes notamment.

La vision de gauche : Remise à plat et taxation des joueurs

Alors que la droite opte pour une vision libérale des jeux d’argent, la gauche y est farouchement opposée. A la fin de l’année 2011 notamment, les élus de gauche avaient montré les crocs à 2 reprises. Dans un premier temps, le Sénateur Gaëtan Gorce et la frange radicale socialiste (le groupe SRC) avaient clairement stipulé qu’une remise à plat du marché de jeux d’argent devait avoir lieu afin de rendre cette niche moins libérale (nouveau système de taxation notamment).

Dans un deuxième temps, la députée Aurélie Filippetti, avait demandé à voter une loi taxant les joueurs de poker qui gagneraient plus de 5 000 euros par an. Cette demande n’a pas été acceptée pour le plus grand bonheur des joueurs, étant donné que le palier proposé n’est pas extrêmement élevé.

La droite à l’initiative de la libéralisation du marché des jeux d’argent en France

A droite, la vision est éminemment plus libérale puisque la mise en place a été réalisée lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy (2007-2012). Même si la révision possible des « règles » du marché n’ont pas été revues lors du dernier trimestre 2011 (clause de revoyure), la tendance est bien plus favorable aux joueurs comme aux opérateurs. A ce jour, peu d’opérateurs sont rentables à part les deux monuments hexagonaux que sont la Française des Jeux et le PMU (paris hippiques).

Si les règles venaient à se durcir, cela pourrait entrainer de nombreuses difficultés fiscales supplémentaires pour les opérateurs de jeux d’argent qui les répercuteraient sur les joueurs par le biais de cotes moins intéressantes et de champs de jeux plus limités.